L’entité européenne a annoncé avoir pris des mesures contre 26 ressortissants biélorusses, principalement des magistrats. Les entités chinoises sont également concernées.
Ce lundi, l’Union européenne a annoncé avoir pris de nouvelles sanctions contre 26 ressortissants biélorusses, principalement des magistrats ayant prononcé des peines. « politiquement motivé » contre les adversaires. Des mesures restrictives ont également été prises à l’encontre des directeurs de prisons et d’autres établissements pénitentiaires en Biélorussie, où de nombreux « Les prisonniers politiques sont confrontés à des conditions inhumaines »selon un communiqué du 27.
Ces sanctions, gel des avoirs dans l’UE et interdiction de voyager vers l’Union européenne, concernent également deux entrepreneurs qui ont bénéficié des largesses du “régime” du président Alexandre Loukachenko, a ajouté ce texte. Quelque 287 personnes et 39 entités font désormais l’objet de sanctions de la part de l’Union européenne.
L’UE a décidé début août d’ajouter 28 personnalités à une liste de personnes interdites de séjour dans l’UE en raison de leur implication. « dans la répression interne et les violations des droits de l’homme » dans ce pays. Il s’agit d’une vaste liste noire établie à partir d’août 2020, après la réélection contestée du président Alexandre Loukachenko. Ce dernier et des membres de sa famille font partie des personnes sanctionnées.
Premières sanctions étendues de l’UE contre des entités chinoises
L’Union européenne a annoncé avoir, pour la première fois, pris de lourdes sanctions contre sept entités et personnalités chinoises, accusées d’avoir aidé la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine. Il s’agit notamment d’une interdiction de voyager vers l’UE, d’un gel des avoirs dans l’UE, mais aussi de l’interdiction pour toute entreprise européenne de les financer, précise un communiqué des 27.
Li Xiaocui, une femme d’affaires chinoise, est accusée de contrôler ou de représenter des entreprises chinoises visées par les sanctions européennes pour avoir aidé la Russie à contourner les sanctions occidentales. Quatre entreprises chinoises, dont la firme de Xiamen Limbach, ont également été sanctionnées pour avoir fourni des composants sensibles pour la fabrication de drones, parmi lesquels des moteurs destinés à équiper les drones à longue portée, et des microprocesseurs utilisés par l’industrie militaire russe, selon ce texte. Xiamen Limbach est également accusé d’avoir fourni des composants de moteurs pour les drones Shahed de fabrication iranienne, également utilisés par l’armée russe en Ukraine.
Ces sanctions s’inscrivent dans le cadre d’un quinzième “paquet” sanctions approuvées vendredi par les ambassadeurs des 27, et officiellement entérinées lundi par les ministres des Affaires étrangères de l’UE.
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