ÉTATS-UNIS –
ABC paie 15 millions de dollars pour éviter le procès de Trump
La chaîne américaine ABC va payer 15 millions de dollars de dommages et intérêts pour éviter un procès avec Trump.
AFP
Publié aujourd’hui à 00h11 Mis à jour il y a 29 minutes
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La chaîne de télévision américaine ABC va verser quinze millions de dollars de dommages et intérêts pour mettre fin aux poursuites en diffamation lancées par le président élu Donald Trump après des propos tenus à l’antenne par un présentateur vedette.
Selon des documents judiciaires rendus publics samedi, la transaction amiable entre les parties prévoit que cette enveloppe viendra alimenter un fonds destiné à financer « une fondation présidentielle et un musée » dédiés au milliardaire républicain.
Ce dernier avait porté plainte contre ABC et George Stephanopoulos, accusant le journaliste d’avoir affirmé lors d’un entretien en mars avec Nancy Mace, élue au Congrès américain, que Donald Trump avait été reconnu “responsable de viol” lors d’un procès lié à l’affaire E. Jean Carroll.
George Stephanopoulos s’excusera publiquement
Il a bien été condamné dans cette procédure, en 2023, mais pour agression sexuelle. Il a également été condamné à verser 85 millions de dollars au journaliste et écrivain pour diffamation, dans le contexte de ces accusations de viol dans les années 1990.
L’accord avec ABC stipule également que la chaîne et George Stephanopoulos doivent présenter des excuses publiques, précisant qu’ils « regrettent les déclarations » sur Donald Trump, et payer ses frais de justice à hauteur d’un million de dollars.
Ancien conseiller de Bill Clinton et journaliste politique chevronné, George Stephanopoulos est un intervieweur très efficace et un pilier d’ABC News.
Il a interviewé Barack Obama, Benjamin Netanyahu et Vladimir Poutine et a été choisi en juillet pour un entretien avec le président Joe Biden, à un moment où l’acuité intellectuelle du candidat à un second mandat était sérieusement mise en doute. Donald Trump l’a surnommé de manière désobligeante « Slopadopoulos », le qualifiant de « petit homme irrité » et de « l’intervieweur le plus bas et le plus malveillant qui soit ».
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