DÉCRYPTION – Bien qu’il visite notre territoire ce week-end pour la troisième fois, François n’est jamais venu en visite officielle, et tient à le faire savoir.
« A condition que François ne dise pas « Je viens en Corse mais je ne viens pas en France » ! » , comme il l’avait lancé pour sa visite à Marseille . » Cette réaction vient d’un influent évêque français qui venait d’apprendre, à Lourdes en novembre dernier, que le pape se rendrait en Corse à la mi-décembre. Flatteur pour les autonomistes et les indépendantistes, l’effet de la formule serait explosif, voire désastreux, vu de Paris. On peut espérer que le pape François aura été bien conseillé avant de traverser, dimanche matin, ce tronçon de Méditerranée qui sépare Rome d’Ajaccio, villes situées à la même latitude. Mais François est un homme libre, qui n’hésite pas à dire ce qu’il pense, même quand ce n’est pas politiquement correct.
Qu’elles soient officielles, officieuses, nationales ou municipales, culturelles ou religieuses, les visites du Pape sont néanmoins « politiques », au sens noble du terme, puisque le chef de l’Église catholique, en visitant…
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