La fermeture de la frontière a plongé l’Est du Maroc dans une grande misère. RD
Par Mohamed K. – Interrogé sur le sort que les autorités algériennes entendaient réserver aux quelque 900 000 ressortissants marocains installés en Algérie, pour la plupart illégalement, le président Tebboune a répondu que l’Algérie n’avait pas l’intention de procéder à leur expulsion et que ces « frères » étaient les bienvenus. , à condition qu’ils n’aient pas commis d’actes répréhensibles.
Des raisons humanitaires ont toujours motivé la tolérance de l’Algérie à l’égard du peuple marocain qui souffre de la pauvreté sous le régime monarchique prédateur de Rabat. Une tolérance qui ne date pas d’hier, puisque, bien avant la fermeture des frontières terrestres en 1994, les Marocains se précipitaient vers les stations-service situées en grand nombre de Tlemcen à Maghnia, justement pour permettre aux voisins de l’Ouest de s’approvisionner en carburant, même si subventionnés et donc destinés à la consommation interne. Le trafic d’ânes s’est poursuivi après 1994, jusqu’à ce que les autorités ferment la frontière en raison de l’hostilité croissante du régime marocain.
Une hostilité qui a crescendo, au point de pousser l’Algérie à rompre ses relations diplomatiques, à interdire son espace aérien aux avions battant pavillon marocain ou immatriculés au Maroc et, récemment, à introduire des visas pour les ressortissants marocains souhaitant se rendre dans notre pays. Jusqu’à présent, le Makhzen n’a pas appliqué la réciprocité pour au moins deux raisons. D’abord pour ne pas apparaître devant le peuple comme adoptant un double standard s’il devait imposer des visas aux Algériens et non aux Européens, notamment aux Français, qui humilient les candidats marocains qui reçoivent le « sésame » au compte-goutte. . Ensuite, de montrer que le Maroc «n’entretient aucune animosité envers son voisin oriental auquel il n’a cessé de tendre une main fraternelle».
Cette tolérance de l’Algérie a encore été prouvée, dans la mesure où le consulat algérien à Casablanca est submergé de demandes de visa pour raisons familiales. Selon les internautes marocains, la plupart des demandes ont été satisfaites. Selon les mêmes sources, les visas de travail sont soumis à une condition particulière qui rend leur établissement difficile mais pour des raisons indépendantes des autorités consulaires. En effet, le demandeur est tenu de présenter un contrat de travail dûment établi en Algérie, accompagné d’un document que l’employeur doit obtenir auprès du ministère du Travail.
Pendant ce -, le Makhzen continue de confondre les Marocains en tentant de leur montrer une image négative de l’Algérie via ses moucherons et mercenaires qui infestent les réseaux sociaux, dont l’un, basé en Italie, vient d’être jugé suite à une plainte déposée par l’ambassade d’Algérie. en attendant son expulsion.
MK