DÉCRYPTION – Le lancement, fin novembre, d’un nouvel onglet a mis le feu aux poudres au sein de la Délégation au numérique, qui dépend du ministère de la Santé, comme au sein de la Caisse nationale de l’Assurance maladie.
Le fondateur de Doctolib, un Français Elon Musk ? La comparaison, qui aurait été formulée confidentiellement par la Délégation au Numérique Santé (DNS), pourrait faire sourire. Aussi dominant soit-il en France, Doctolib et ses 300 millions d’euros de chiffre d’affaires ne sont guère comparables à Tesla, SpaceX ou Starlink. Ce tacle illustre pourtant les tensions provoquées par le développement de Doctolib, utilisé par 80 % des Français et qui est devenu un acteur quasi incontournable des parcours de soins.
Le lancement, fin novembre, d’une nouvelle fonctionnalité de son application a mis le feu aux poudres au sein de la DNS, qui dépend du ministère de la Santé, comme au sein de la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnam). Un onglet « santé » est apparu sur l’application. Les patients peuvent rassembler toutes leurs informations de santé, leurs antécédents, leurs traitements, leurs allergies, leur carnet de vaccination…
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