et si Biden était débranché ? – .

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Joe Biden vit peut-être ses dernières semaines en tant que candidat à sa réélection. Il ne le sait pas encore, ne veut pas encore l’admettre, mais le président américain serait discrètement poussé vers la sortie par ses prestigieux prédécesseurs, Barack Obama et Bill Clinton, ainsi que par certains dirigeants du parti démocrate, Chuck Schumer. , chef de la majorité au Sénat, et Nancy Pelosi, ancienne présidente de la Chambre des représentants.

Au plus mal dans les enquêtes de popularité (avec seulement 36% de taux d’approbation selon le dernier baromètre Ipsos, le plus bas depuis 1948, date de création d’un tel indice), multipliant les moments d’absence intellectuelle, de difficultés physiques, le président des Etats-Unis Les Etats ne peuvent compter que sur le débat contre Donald Trump, le 27 juin sur CNN, pour démontrer qu’il est capable de gagner.

Gaffes et troubles cognitifs trop visibles pourraient rapidement sceller le sort du locataire de la Maison Blanche, âgé de 81 ans, contraint de renoncer à ses ambitions. Une possibilité jamais publiquement avouée mais qui, ces derniers jours, grâce à des indiscrétions dans la presse anglo-saxonne, tend à se préciser.

Le Courrier quotidien a tenté d’esquisser un scénario de remplacement dans lequel Joe Biden ne jetterait l’éponge qu’au moment de la convention démocrate qui se tiendra à Chicago du 19 au 24 août. Dans ce grand spectacle destiné à valider sa candidature parmi 4.972 délégués, un “Le sauveur ferait un discours réunissant démocrates désillusionnés et indépendants modérés”, comme Barack Obama en 2004, lors de la convention de Boston qui consacra John Kerry. Une opération parfois appelée « mouvement ninja » (pour son côté rapide et imprévisible) ou« surprise d’août ».

Les clips illustrant la sénilité du chef de l’Etat s’accumulent

Selon le quotidien britannique, Barack Obama et son épouse Michelle, bien que Washingtoniens, resteraient désormais à l’écart de la Maison Blanche. Fini le temps où la presse américaine qualifiait la relation entre les deux hommes de « bromance » (cette amitié solide qui confine à l’amour fraternel). Sans être exécrables, les liens personnels entre l’ancien président et celui qui fut son vice-président se sont fragilisés. La semaine dernière, une séquence horrible montrait Obama attrapant le poignet de Joe Biden et le guidant hors de la scène alors que Biden se tenait paralysé lors d’un événement de collecte de fonds au Peacock Center. de Los Angeles.

La suite après cette annonce

De retour d’Europe, Joe Biden a fait les frais d’une presse conservatrice et d’un Parti républicain déchaîné, en exploitant les images (parfois tronquées) du président cherchant, lors des commémorations du Débarquement, à s’asseoir sur une chaise invisible ou, en Italie, pour le G7, se démarquant de ses homologues lors d’un show de parachutisme avant d’être rattrapé par la présidente du Conseil italien Giorgia Meloni. Les journalistes américains, même les plus libéraux, n’affichent plus la modestie du début de son mandat et osent désormais poser des questions sur son état de santé. Karine Jean-Pierre, la porte-parole de la Maison Blanche, pourrait en parler « fausses vidéos à prix réduit », rien ne fonctionne. Les clips illustrant la sénilité du chef de l’Etat s’accumulent alors même que son âge est, de loin, la première préoccupation des électeurs démocrates.

A 73 ans, Jill Biden, la Première dame, ne manque plus une occasion de monter au créneau, comme la semaine dernière, lors d’un petit meeting dans le Wisconsin, un Etat clé du Midwest. “Joe et l’autre gars [Trump qui vient de fêter ses 78 ans, NDLR] ont à peu près le même âge. Il est en forme, c’est un sage de 81 ans, prêt à travailler chaque jour pour rendre votre avenir meilleur… Il n’est pas l’un des présidents les plus efficaces de l’histoire malgré son âge, mais grâce à son âge ! » insiste-t-elle, toute seule.

Kamala Harris, encore plus impopulaire que Biden, n’est pas intéressée

Une déconnexion du candidat désigné par les primaires serait une première. Obama, Schumer et Pelosi aideraient ainsi un éventuel candidat à le remplacer directement à la convention. Mais qui dans le rôle du deus ex machina (ou du traître) ? Kamala Harris, encore plus impopulaire que Biden, n’est pas intéressée. La figure modérée du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, ancien maire de San Francisco, aurait les faveurs des délégués, mais pas celles des électeurs : l’image d’une Californie ultra-taxée et de ses grandes villes abandonnées à l’insécurité et à la drogue n’existe pas. ça n’aide pas. La gouverneure du Michigan, Gretchen Whitmer, le sait peut-être mieux. A la tête d’un Etat qui pourrait voter pour Trump, elle s’est spécialisée dans la critique ouverte de la campagne Biden, qu’elle juge pas assez pugnace, notamment sur les questions liées aux droits des femmes.

Dans l’histoire des congrès, des tentatives pour remplacer un président candidat à sa réélection ont eu lieu à deux reprises. En 1976, Ronald Reagan, alors ancien gouverneur de Californie, s’est présenté contre Gerald Ford. En 1980, le démocrate Ted Kennedy donne du fil à retordre à Jimmy Carter, plombé par l’inflation et la crise des otages. Mais tous deux étaient passés par les primaires.

Autre hypothèse, plus sombre : la mort prématurée de Biden. En théorie, Kamala Harris deviendrait la candidate. Mais les délégués resteraient toujours libres de désigner la personnalité de leur choix.

 
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