NARRATIF – Pendant des années, ils ont travaillé, fondé une famille et souvent acheté leur propre maison dans la mégalopole californienne. Mais n’ayant pas régularisé leur situation, ils craignent désormais d’être licenciés par l’administration Trump.
Jonas M., 42 ans, est bricoleur, travailleur. Maçon de formation, il est bien plus que cela et semble capable de tout réparer. Salvadorien, il est marié à une Américaine d’origine mexicaine. Le couple a trois enfants. Bien qu’il vive à Los Angeles depuis plus de vingt ans, Jonas n’arrive toujours pas à régulariser sa situation. ” La bureaucratie de l’immigration est excessivement lente. Le processus prend des annéesil explique. J’attends mon visa. Une fois que je l’aurai reçu, je devrais aller présenter des excuses officielles (pour séjour illégal dans le pays NDLR) au consulat américain à San Salvador pour obtenir ma carte verte. »
Jusqu’au 5 novembre, Jonas n’était pas inquiet. Propriétaire de sa maison, il est débordé de travail et n’a jamais commis de délit. Ses nombreux clients sont pour la plupart de riches habitants des quartiers aisés qui ne le questionnent jamais sur son statut, même si certains…
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