Il ne se passe pas une semaine sans qu’un de nos paliers de gouvernement s’attaque à notre portefeuille, à notre confort et même aux petits plaisirs de la vie, sous prétexte de « sauver la planète ».
La croissance et l’enrichissement sont des concepts devenus tabous. La privation, voire la misère, sont à l’honneur. Et ce n’est que grâce à eux que viendra le salut environnemental.
Pauvreté
Aujourd’hui, le Québec est irrespirable. Non pas à cause des GES, mais à cause du harcèlement psychologique mené par nos élus prônant la privation comme vertu, et le sacrifice comme devoir civique.
Cette semaine, c’est Benoit Charette, ministre de l’Environnement, qui a récidivé en annonçant qu’il faudra « revoir nos habitudes de consommation afin de prioriser les besoins essentiels tout en s’éloignant de ceux qui seraient superflus » et, bien sûr, abandonner la voiture.
« Revoir nos habitudes de consommation » ? Cela signifie qu’il souhaite que nos choix de vie soient subordonnés à une orthodoxie verte dont la légitimité reste à prouver.
Prioriser les « besoins essentiels » et exclure ce qui est « superflu » ? Il s’agit d’un décret de restriction, d’une condamnation à une vie frugale et aseptisée, où la liberté individuelle s’efface devant la dictature du minimalisme écologique.
Quant à la diabolisation idéologique de l’automobile, elle ignore la réalité quotidienne des Québécois.
Toxique
Faut-il encore rappeler que même si le Québec perdait 100 % de sa population, les émissions mondiales de GES seraient réduites de 0,17 % ?
C’est donc simple à comprendre : toutes les privations du monde ne serviront à rien !
Mais nos élus ne se soucient pas de la vérité. Ce sont des idéologues, porte-drapeaux d’un environnementalisme radical.
Leur engouement vert est toxique. Cela détruit la société et nous appauvrit considérablement sans bénéficier à l’environnement.
Leur obsession pour les GES est pathologique. Alors laissez-les se faire soigner plutôt que de nous gâcher la vie !
