La Belgique ravive le spectre de la surveillance de masse via nos smartphones

La Belgique ravive le spectre de la surveillance de masse via nos smartphones
La Belgique ravive le spectre de la surveillance de masse via nos smartphones

Pour lutter contre la diffusion de contenus pédopornographiques, la présidence belge de l’UE a travaillé dur pour adopter un texte visant à scanner toutes nos images envoyées par Signal ou Whatsapp. Sans convaincre de l’absence de risques de surveillance de masse.


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Journaliste au département Economie

By Philippe Laloux

Publié le 19/06/2024 à 17h31
Temps de lecture : 4 min

L“La vie privée est une anomalie de l’histoire”, disait cyniquement en 2013 Vint Cerf, l’un des pères fondateurs du Web, dont le moteur économique est alimenté par l’exploitation massive des données personnelles. Restait cependant une citadelle que l’on croyait inviolable : les messageries cryptées comme Signal, WhatsApp, Telegram, iMessage, ou autre Messenger. Qu’est-ce qu’ils ont en commun? Concrèter le caractère strictement confidentiel des communications (droit fondamental inscrit à l’article 7 de la Convention européenne des droits de l’homme) en les cryptant « bout à bout ». Seuls l’expéditeur et le destinataire d’un message possèdent donc la clé pour les lire, mais en aucun cas un tiers, encore moins le prestataire ou les autorités.



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