La guerre impérialiste russo-chinoise en Ukraine et la conférence de paix suisse

La guerre impérialiste russo-chinoise en Ukraine et la conférence de paix suisse
La guerre impérialiste russo-chinoise en Ukraine et la conférence de paix suisse

La Conférence sur la paix en Ukraine, qui s’est achevée hier en Suisse, est révélatrice de la nouvelle influence de la Chine et de la Russie dans le monde.

L’Inde, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ont refusé de signer le communiqué final qui réaffirmait, entre autres, la reconnaissance des frontières internationalement reconnues de l’Ukraine.

Mais c’est surtout la liste des participants à la conférence qui illustre l’influence malsaine du tandem russo-chinois.

Bien entendu, aucun délégué russe ou chinois n’a assisté à la conférence. Mais la Chine et la Russie ont réussi à convaincre plusieurs pays importants de ne pas y envoyer de représentants.

Certaines absences étaient prévisibles : Cuba, la Biélorussie, l’Iran ou la Corée du Nord n’ont délégué personne. En revanche, le Pakistan et les pays d’Asie centrale ainsi que la grande majorité des pays africains n’ont envoyé personne non plus. L’Afrique du Sud, le Brésil et l’Indonésie se sont contentés de simples représentants sans rang ministériel.

Les sièges vides et les votes contre le communiqué final délimitent très clairement la nouvelle zone d’influence de la Chine et de la Russie.

Une guerre commune

Cette démarcation montre que la guerre contre l’Ukraine n’est plus seulement une guerre russe, si elle l’a jamais été. Il s’agit d’une guerre entre la Chine et la Russie contre l’Ukraine.

Vladimir Poutine n’aurait jamais pu tenir aussi longtemps sans le soutien actif de la Chine. Il n’aurait probablement pas attaqué l’Ukraine sans ce soutien.

La Chine aide diligemment la Russie à occuper le territoire ukrainien. Il le fait à travers sa diplomatie, son aide économique et son aide militaire, même s’il le nie. Et même si la Chine n’aidait pas directement la Russie dans ses armements, il serait raisonnable de s’interroger sur les cargaisons militaires chinoises qui pourraient arriver en Russie via des pays intermédiaires.

Quoi qu’il en soit, malgré les dénégations du gouvernement chinois, la guerre en Ukraine est une guerre conjointe russo-chinoise. Une réalité que la plupart des dirigeants mondiaux hésitent encore à nommer.

Les États-Unis du bon côté

Les pays qui soutiennent l’Ukraine, y compris les États-Unis, sont du côté des défenseurs et non des agresseurs. Une différence fondamentale que seuls les partisans de la Chine et de la Russie tentent de nier.

Les démocraties ainsi que les petites et moyennes puissances ne peuvent que s’inquiéter de cette nouvelle alliance offensive entre deux dictatures impitoyables.

Les propos de Donald Trump, qui vient de comparer Volodymyr Zelensky à un vulgaire vendeur extrayant des milliards de dollars des Etats-Unis, ne peuvent qu’inciter le tandem russo-chinois à renforcer ses stratégies meurtrières et déstabilisatrices.

Le temps de prétendre que la Chine n’est pas un complice actif de la Russie est révolu. En fait, il est lui aussi devenu un pays agresseur et impérialiste.

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Mauvais moments pour l’influenceuse marocaine Selma Mansouri
NEXT Poutine attend en Corée du Nord, un accord de partenariat « stratégique » possible : Actualités – .