Les Canadiens ne veulent plus de Justin Trudeau et de son gouvernement

Les Canadiens ne veulent plus de Justin Trudeau et de son gouvernement
Les Canadiens ne veulent plus de Justin Trudeau et de son gouvernement

Pour comprendre l’ampleur du désastre, il faut remonter quelques mois en arrière.

C’était en août dernier. Pierre Poilievre avait pris la tête des intentions de vote.

Panique dans le bateau libéral, les conservateurs mènent de 7% dans les intentions de vote.

Prix ​​des denrées alimentaires, crise du logement, réveil soudain de l’équipe Trudeau !

Rébellion contre les méchantes grandes banderoles, mobilisation pour le logement. Le charisme de Justin Trudeau pourrait sauver les meubles.

Dix mois et 60 milliards de dollars plus tard, l’avance des conservateurs s’est élargie.

Les Canadiens veulent un changement de gouvernement. Les électeurs libéraux rêvent d’un nouveau chef.

La dernière année a été celle de la descente aux enfers de Justin Trudeau, victime de son propre mythe.

Complaisance

L’épisode des députés traîtres présumés au Parlement est révélateur.

L’affaire fait la une de l’actualité depuis plus de 10 jours. Impossible d’y voir clair.

La réponse du gouvernement reste aussi nonchalante que énigmatique. Tout pour alimenter la crise.

Au-delà des détails que la commission de Hogue sur l’ingérence étrangère finira par clarifier, la question politique est bien plus simple.

Comment un gouvernement qui avait ce rapport entre les mains depuis 3 mois ne pouvait-il pas savoir comment préparer une réaction adéquate face à cette menace évidente pour la sécurité nationale ?

Quand on sait que le premier ministre ne lit pas les rapports qui atterrissent sur son bureau, poser la question, c’est y répondre.

Nos impôts

La réponse réside probablement dans la triste manœuvre budgétaire visant à coincer Pierre Poilievre.

Fauché, incapable de restreindre les dépenses, surtout lorsqu’il s’agit d’acheter l’appui du NPD, le ministre des Finances allait présenter un budget qui risquait une décote canadienne.

Idée géniale : taxer les riches via les plus-values.

Pas besoin de suivre un cours d’économie pour comprendre que, si cette solution était choisie, c’était pour acculer Pierre Poilievre.

C’est là où en est arrivé ce gouvernement.

Il préfère utiliser la politique fiscale à des fins partisanes, plongé dans sa quête incessante de nouveaux programmes sociaux.

Justin Trudeau est prisonnier de sa propre logique.

Vol en avant

Après tout, il a accédé au pouvoir en renversant la vache sacrée des budgets équilibrés.

Un petit déficit pour stimuler l’économie s’est transformé en un gros déficit pour enfermer les conservateurs, puis en un déficit plus important pour sauver le Canada de la pandémie, et en un déficit encore plus important pour reconstruire sur de nouvelles bases.

Finalement, le déficit se creuse désormais pour rester au pouvoir et acheter la paix avec le NPD.

Le déficit béant de milliards de dollars dans les finances publiques serait défendable si l’économie canadienne roulait sur l’or.

Cependant, c’est le contraire.

Le Canada est devenu plus pauvre. L’écart de richesse avec les États-Unis s’est creusé. L’OCDE prédit même que le Canada connaîtra la pire croissance au cours des prochaines décennies.

Et qui prend le coup ? « La classe moyenne et tous ceux qui rêvent d’en faire partie », pour reprendre l’expression de Justin Trudeau.

L’objectif était si noble en 2015. Il s’est perdu dans les méandres du pouvoir.

Justin Trudeau s’est pris à son propre jeu et ne sait plus comment s’en sortir.

 
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