Si les prévisions actuelles sont correctes, 2064 sera la première année depuis des siècles où il y aura moins de naissances que de décès dans le monde. Les taux de natalité en Inde tomberont en dessous du niveau observé aux États-Unis l’année dernière. Même avec l’immigration et des politiques natalistes efficaces, la population américaine ne connaîtra qu’une croissance lente. En 2100, il y aura beaucoup moins de migrants à attirer. Le taux de fécondité mondial atteindra 1,7. Seules deux îles du Pacifique et quatre pays africains parviendront à se reproduire au-delà du niveau de remplacement.
Le mur démographique approche
Tôt ou tard, toutes les grandes économies se heurteront donc à un mur démographique. Les factures de retraite et d’hospitalisation augmenteront la pression fiscale. Privée de travailleurs et d’idées, la croissance économique pourrait s’effondrer tandis que la dette publique explose. L’ampleur de la catastrophe dépendra de la capacité des décideurs politiques à maintenir la discipline budgétaire, à résister aux pressions des électeurs âgés mécontents et, surtout, à accepter d’infliger dès maintenant des mesures douloureuses aux populations pour en épargner plus tard aux générations futures. .
D’ici 2036, les Coréens de plus de 65 ans seront deux fois plus nombreux que ceux de moins de 18 ans
Au moins, l’Amérique et l’Europe ont plus de temps pour se préparer que l’Asie de l’Est, qui commence déjà à ressentir la pression. La Corée du Sud vieillit depuis un certain temps, mais ce n’est qu’au cours des quatre dernières années que sa population a commencé à décliner. Ce déclin se poursuivra pendant des décennies, à mesure que les plus grandes générations disparaîtront. D’ici 2036, […]
