Le Parti républicain a conservé sa majorité à la Chambre des représentants, selon les médias américains mercredi, une victoire qui confirme le contrôle du Congrès par le camp conservateur et assurera au président élu Donald Trump un contrôle confortable des leviers du pouvoir.
Selon les projections de CNN et NBC News, les républicains ont obtenu au moins 218 sièges et conservent leur majorité à la Chambre des représentants, après avoir déjà arraché le Sénat aux démocrates lors des élections de la semaine dernière.
Le milliardaire de 78 ans et le camp conservateur ont réussi un tiercé trio avec la présidence et les deux chambres du Congrès, ce qui conforte le retour politique retentissant de l’ancien président républicain.
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« Ce fut une victoire décisive à l’échelle nationale. Les gens veulent nous voir mettre en œuvre et appliquer notre programme ‘America First’», a salué mardi le représentant républicain Mike Johnson, qui devrait, sauf surprise majeure, continuer à présider la Chambre.
«Nous avons un programme pour les 100 premiers jours, réduisant les coûts alimentaires, réduisant les coûts énergétiques, sécurisant la frontière, faisant redémarrer l’économie afin que les familles en difficulté puissent se remettre sur la bonne voie.» , a ajouté Steve Scalise, ténor républicain au Congrès.
Lors de l’élection présidentielle du 5 novembre, Donald Trump a également remporté le vote populaire face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris avec 50,2 % des voix selon NBC News. Chacun des sept États clés susceptibles de basculer lors des élections est également tombé entre ses mains.
Des mesures radicales annoncées
Contrôler le Congrès facilitera la tâche du 45e et futur 47e président, qui a promis de mettre en œuvre des mesures radicales, notamment des expulsions massives de migrants, des réductions d’impôts et une déréglementation.
Mais Donald Trump a démontré sa volonté de contourner les laborieux processus de confirmation par les sénateurs des personnes qu’il envisage de nommer à des postes clés. Pour ce faire, il envisage d’utiliser une clause permettant au président de procéder à des nominations temporaires lorsque le Sénat ne siège pas.
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Par ailleurs, l’horizon juridique de Donald Trump, condamné pénalement et visé par de multiples poursuites, s’est considérablement éclairci depuis que la Cour suprême conservatrice a reconnu en juillet une large présomption d’immunité pénale pour les présidents des Etats-Unis.
A New York, un juge qui devait se prononcer mardi sur la légalité de sa condamnation pénale à la lumière de la décision de la Cour suprême a reporté sa décision au 19 novembre.
ats/ebz