“La principale leçon est claire : ce n’est pas un bon résultat pour les partis qui défendent l’Europe, y compris celui de la majorité présidentielle”, a affirmé le chef de l’Etat français dont le parti “Renaissance” n’a obtenu que 15,4 pc des voix lors de cette Élections européennes aux enjeux très nationaux.
Le Rassemblement national dirigé par Jordan Bardella (28 ans) obtiendra ainsi 31 sièges au Parlement européen, suivi de Renaissance (14 sièges), puis des Socialistes (13 sièges).
Les autres partis se partageront les 23 sièges restants sur les 81 dont dispose la France au Parlement européen.
Le président Macron a concédé que « les partis d’extrême droite progressent sur tout le continent », notant qu’« en France, leurs représentants atteignent près de 40 % des suffrages exprimés ».
“Je ne pourrai donc pas faire, au terme de cette journée, comme si de rien n’était”, a noté M. Macron, annonçant qu’après avoir procédé aux consultations prévues à l’article 12 de la Constitution française, la décision de « redonner aux Français le choix » de leur avenir.
« J’ai décidé de vous redonner le choix de notre avenir parlementaire par le vote. Je dissout donc l’Assemblée nationale ce soir», a annoncé le président d’un ton sérieux.
“Je signerai dans quelques instants le décret convoquant les élections législatives qui se tiendront le 30 juin pour le premier tour et le 7 juillet pour le second tour”, a déclaré M. Macron, soulignant qu’il s’agit d’une décision “sérieuse” et ” lourd », mais surtout « un acte de confiance dans la capacité des Français à faire le choix le plus juste pour eux-mêmes et pour les générations futures ».
La participation des électeurs français à ce scrutin européen, qui a eu un fort impact sur les équilibres politiques en place, a été de 52,5%, selon les estimations relayées par les médias.
