AA / New Delhi / Ahmad Adil
Narendra Modi a prêté serment dimanche en tant que Premier ministre indien, marquant le retour de la politique de coalition dans le pays alors que son parti Bharatiya Janata (BJP) devait compter sur ses alliés pour obtenir un troisième mandat.
Le président Droupadi Murmu a prêté serment à Modi et à son cabinet au Rashtrapati Bhavan, la résidence présidentielle.
Le président du Sri Lanka, Ranil Wickremesinghe, le président des Maldives, Mohamed Muizzu, le vice-président des Seychelles, Ahmed Afif, le Premier ministre du Bangladesh, Sheikh Hasina, le Premier ministre de Maurice, Pravind Kumar Jugnauth, le Premier ministre du Népal, Pushpa Kamal Dahal, et le Premier ministre du Bhoutan, Tshering Tobgay, ont assisté à la cérémonie d’investiture.
Il n’y a eu aucun invité du Pakistan, pays dont les relations avec l’Inde sont au plus bas depuis 2019, lorsque New Delhi a supprimé les arrangements spéciaux accordés au Jammu-et-Cachemire.
L’ancien Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif avait assisté à la cérémonie d’investiture de Modi en 2014.
Narendra Modi, 73 ans, dirigera le nouveau gouvernement en tant que 14e Premier ministre indien, avec le soutien de ses alliés de l’Alliance nationale démocratique (NDA).
Les résultats des élections, qui ont débuté le 19 avril et se sont terminées le 1er juin, ont attribué au BJP 240 sièges sur les 543 que compte l’Assemblée.
Un parti a besoin de 272 sièges pour pouvoir former seul un gouvernement.
Cependant, avec le soutien du parti Telugu Desam, ainsi que du Janata Dal (United) et d’autres partenaires, la NDA dirigée par Modi a obtenu un troisième mandat avec une majorité de 293 sièges.
Cela marque le retour des gouvernements de coalition en Inde, pour la première fois depuis 2014, lorsque le BJP de Modi a réussi à obtenir une majorité lui permettant d’assurer les deux premiers mandats sans partenaires de coalition.
Avant que le BJP ne remporte les élections de 2014, le Congrès national indien (INC) dirigeait un gouvernement de coalition de plus de 300 sièges sous l’Alliance progressiste unie.
Le principal adversaire de Modi, l’Indian National Development Alliance (INDIA), a remporté 232 sièges lors de ces élections générales, dont 99 pour le Congrès national indien (INC), considéré comme un renouveau de l’opposition à l’époque dominée par le BJP.
Modi est devenu Premier ministre pour la première fois en 2014 et a enchaîné avec un deuxième mandat après avoir remporté les élections de 2019.
Il avait auparavant été ministre en chef de l’État du Gujarat, dans l’ouest du pays, de 2001 à 2014.
Avec ce troisième mandat, Modi égale le bilan électoral du premier Premier ministre indien, Jawaharlal Nehru.
*Traduit de l’anglais par Mourad Belhaj
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