Le Qatar a récemment accepté d’expulser de son territoire les membres du mouvement islamiste palestinien Hamas, suite à une demande des États-Unis, selon la chaîne d’information américaine CNN.
Les États-Unis ont clairement fait savoir à Doha que la présence du Hamas au Qatar n’était plus souhaitée. En réponse, ce dernier aurait demandé au mouvement palestinien de fermer son bureau diplomatique sur son territoire.
Cette demande aurait été faite il y a dix jours, après que le Hamas ait refusé une proposition impliquant la libération d’otages israéliens. Sur CNN, un membre de l’administration Biden a déclaré que les dirigeants du mouvement palestinien ne devraient plus être les bienvenus dans les capitales des pays alliés des États-Unis.
Mort du leader du Hamas : « Cela ne signifie pas la fin de la guerre à Gaza, mais c’est le début de la fin », déclare Netanyahu
On ne sait pas encore quand les membres du Hamas seront expulsés du Qatar et où ils iront ensuite. Un responsable américain a toutefois déclaré à CNN que le groupe n’avait pas eu beaucoup de temps pour quitter le pays. La Turquie est également envisagée comme une option de sortie possible, mais il est peu probable que les États-Unis approuvent ce scénario, pour les mêmes raisons qu’ils refusent de permettre au Qatar d’abriter les dirigeants du Hamas.
Doha joue un rôle important de médiateur dans les négociations de paix entourant le conflit à Gaza et accueille à ce titre les chefs de gouvernements occidentaux ainsi que de hauts responsables du Hamas sur son territoire. Le Qatar a notamment reçu l’ancien chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, avant que celui-ci ne soit tué lors d’une visite à Téhéran en juillet.
Le Premier ministre irakien espère « la fin des guerres » au Moyen-Orient grâce à Trump
Le Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani s’est entretenu avec le président élu américain Donald Trump, affirmant qu’il espère qu’il tiendra ses « promesses » électorales et son « engagement » à « mettre fin aux guerres » au Moyen-Orient.
Porté au pouvoir par des partis pro-iraniens, le gouvernement de Bagdad poursuit un délicat exercice d’équilibriste pour maintenir l’Irak à l’écart d’une situation régionale explosive, avec la guerre menée par Israël depuis plus d’un an à Gaza contre le Hamas palestinien, et maintenant au Liban contre Hezbollah.
Au cours de leur conversation téléphonique, M. Soudani a souligné « son attention aux déclarations et aux promesses de M. Trump lors de sa campagne électorale, y compris son engagement à mettre fin aux guerres dans la région, et les deux parties ont convenu de se coordonner pour y parvenir », selon un communiqué. du bureau du Premier ministre irakien, publié vendredi soir.
EDITORIAL – Trump et Poutine : ouf l’amour
L’Irak accueille sur son territoire environ 2 500 soldats américains déployés dans le cadre d’une coalition internationale dirigée par Washington pour lutter contre les jihadistes du groupe État islamique (EI).
Ces soldats ont été la cible de dizaines de tirs de roquettes et de frappes de drones en Irak menés par des groupes armés irakiens pro-iraniens, qui revendiquent également des attaques contre Israël.
Pour désamorcer la situation, Bagdad a négocié avec Washington le départ de la coalition antijihadiste.
Un plan de transition prévoit un retrait progressif du personnel de la coalition d’Irak. La première phase, jusqu’en septembre 2025, prévoit le départ de ces soldats de l’Irak fédéral, puis d’ici septembre 2026 du Kurdistan autonome du nord de l’Irak.