Avec les airs de Donald Trump et de son leader autoritaire, nous nous apprêtons à vivre une élection qui fait froid dans le dos aux États-Unis.

Avec les airs de Donald Trump et de son leader autoritaire, nous nous apprêtons à vivre une élection qui fait froid dans le dos aux États-Unis.
Avec les airs de Donald Trump et de son leader autoritaire, nous nous apprêtons à vivre une élection qui fait froid dans le dos aux États-Unis.

Jamais une élection américaine comme celle qui aura lieu mardi n’aura fait autant froid dans le dos, ici comme ailleurs.

La peur que nous ressentons s’explique facilement. C’est le moteur qui alimente les déclarations et les actions du candidat républicain et ancien président Donald Trump. Personne ne sait jusqu’où il ira s’il gagne malheureusement et reprend le contrôle des États-Unis. Personne ne sait non plus ce qu’ils feront s’ils perdent.

Quel que soit le résultat du vote, il aura bien sûr des répercussions au pays, en raison de notre proximité géographique mais aussi du fait que les États-Unis sont, de loin, le principal partenaire commercial du Canada.

Plus encore, l’élection de Trump affaiblira encore davantage des droits que l’on croyait acquis, comme le droit à l’avortement. On sait désormais qu’il y a des répercussions dans les discours ici, sur de nombreux sujets. C’est inquiétant.

La prérogative du totalitarisme

« Si le candidat républicain perd, il transformera l’espace public en champ de bataille. S’il gagne, sa présidence aura un goût de revanche”, écrit-il dans Devoir Élizabeth Vallet, professeure d’études internationales au CMR-Saint Jean, essayiste et directrice de l’observatoire géopolitique de la Chaire Raoul-Dandurand.

Elle rappelle également que « la peur n’appartient pas à la démocratie : elle est le moteur de l’autoritarisme et l’apanage du totalitarisme ».

Dans un discours fort et féministe samedi, l’ancienne première dame Michelle Obama a exprimé la peur qu’elle ressent pour son pays, nos enfants et « ce qui nous attend si nous oublions les enjeux de cette élection ».

Comme de nombreux observateurs, la moitié des électeurs américains considèrent Trump comme un fasciste, selon un sondage ABC News/Ipsos. Cela aurait dû avoir un tel effet de refoulement qui donnerait une large avance à sa rivale démocrate, Kamala Harris. Ce n’est pas le cas. C’est vraiment effrayant aussi.

 
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