Si les habitants de Floride se disent plus touchés par l’ouragan Helene que Milton, nombre d’entre eux sont encore sous le choc, quelques jours après le passage de la dernière tempête.
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Des scènes de destruction sont encore visibles dans certaines parties de l’État et les répercussions se font encore sentir.
«(J’ai) une peur constante depuis le début parce qu’on ne sait jamais à quoi s’attendre. On peut imaginer plein de choses […] La peur demeure. Il y a toujours un nœud au ventre», a déclaré à TVA Nouvelles Geneviève Beauchamp, une Québécoise vivant à Sarasota.
Capture d’écran TVA Nouvelles
Ce dernier n’est pas le seul à avoir été traumatisé par la tempête.
« Les vents étaient effrayants la nuit. Nous avons une nouvelle maison et nous pensions que tout serait cassé. Lorsque nous nous sommes réveillés le lendemain, nous avons levé les volets anti-ouragan. Tout allait bien, à l’exception de quelques arbres », a déclaré un autre habitant de Sarasota.
« C’était plutôt mouvementé, avec des vents très intenses. Il n’y a pas eu d’onde de tempête ni d’inondation, mais le vent… Je n’ai jamais rien vu de pareil », a déclaré un homme.
Samedi, près de 30 pour cent des stations-service de Sarasota étaient toujours fermées et la demande d’essence semblait dépasser l’offre. De longues files de voitures attendaient pour faire le plein dans toute la ville.
« J’étais inquiet… C’est la ligne la plus courte de la ville. Le gaz s’épuise rapidement et j’étais inquiet pour le gaz. Ils sont en rupture de stock dès qu’ils les reçoivent », raconte un automobiliste.
« Milton », qui a tué 17 personnes à travers la Floride, a provoqué trois tornades en 25 minutes. L’une d’elles était la catégorie F3 avec des vents allant jusqu’à 240 km/h.
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