le mineur soupçonné d’avoir tué Matisse mis en examen

le mineur soupçonné d’avoir tué Matisse mis en examen
Descriptive text here

Le jeune Matisse, 16 ans, aurait reçu des gifles de la part de la mère du tueur présumé. Il a été inculpé de meurtre.

30/04/2024, 06:4130/04/2024, 06:58

Plus de « International »

Un adolescent de 15 ans a été mis en examen lundi soir pour « assassinat » et placé en détention provisoire, deux jours après le meurtre à l’arme blanche du jeune Matisse à Châteauroux, a annoncé lundi le parquet de Bourges dans un communiqué.

Sa mère, âgée de 37 ans, a été mise en examen pour « violences volontaires » sur personne « vulnérable », et placée sous contrôle judiciaire, a indiqué la procureure de la République de Bourges, Céline Visiedo, qui s’est saisie du dossier. La mère “a giflé la victime”, a-t-elle ajouté.

La mère et le fils sont « de nationalité afghane et résident légalement sur le territoire national », selon la même Source. Ils ont été présentés en fin d’après-midi devant un juge d’instruction de la chambre criminelle du tribunal judiciaire de Bourges.

Plusieurs coups de couteau

Le jeune Matisse, âgé de 16 ans selon le procureur, a succombé à ses blessures, notamment une blessure au cœur samedi après “une rixe impliquant deux mineurs” samedi en fin d’après-midi dans le quartier St-Denis de cette commune de quelque 43.000 habitants.

Selon les premiers éléments de l’enquête, “les deux mineurs se connaissaient et s’étaient insultés avant les faits”, explique le communiqué.

Le jour du meurtre, le mineur mis en examen affirme avoir reçu un coup de poing de la victime et que « pris de colère, il s’est rendu dans son immeuble pour s’emparer d’une lame de couteau, et a infligé plusieurs coups de couteau à Matisse avant de s’enfuir, détaille le magistrat. .

Vol avec violence en réunion

L’enquête devra notamment « clarifier l’origine de la rixe et la personnalité de l’auteur » des coups mortels. Ce mineur n’a aucune condamnation à son casier judiciaire, mais il a été mis en examen le 22 avril pour vol avec violence en réunion par un juge de Châteauroux. Il avait été placé sous contrôle judiciaire.

Alors que plusieurs personnalités de droite ou d’extrême droite dénonçaient la « politique migratoire » du gouvernement en raison de la nationalité afghane de l’auteur des attentats, le père de Matisse, Christophe Marchais, mettait en garde contre toute reprise politique.

(sda/ats/afp)

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV la Cour constitutionnelle se prononce lundi sur l’éligibilité de Zuma aux élections
NEXT Julien-Gras a fui Paris, sa morosité et son consumérisme pour l’Asie, il a écrit un carnet de voyage drôle, intelligent et poétique