l’ascension de l’Everest et ses rebondissements administratifs

Publié le 30 avril 2024 à 07h16. / Modifié le 30 avril 2024 à 07h18.

L’Everest et les parcs à chiens ont un point commun : l’obligation de s’y rendre avec un sac à crottes. Cette mesure fait partie des nouvelles règles entrées en vigueur sur la partie népalaise de la plus haute montagne du monde pour la saison d’alpinisme de printemps, qui ne fait que commencer. Une décision prise par la municipalité rurale de Khumbu Pasanglhamu, qui gouverne la majeure partie de l’Everest, et dont le respect doit être assuré par un organisme de protection de l’environnement, le Sagarmatha Pollution Control Committee (SPCC).

Cette annonce a fait la une des médias internationaux en février, au même titre que de nombreuses autres contraintes visant à réduire la pollution sur et autour de l’Everest. En plus de devoir ramasser vos excréments et les placer dans un sac contenant des produits chimiques et des poudres qui solidifient les selles et les rendent quasiment inodores, certaines restrictions touchent également les vols en hélicoptère, les dimensions des tentes autorisées sur les camps de base ou encore l’obligation pour les alpinistes. porter une puce permettant la localisation.