“Cette histoire a été achetée pour qu’elle ne soit pas publiée ailleurs, afin de ne pas embarrasser M. Trump ou affecter sa campagne.” – .

“Cette histoire a été achetée pour qu’elle ne soit pas publiée ailleurs, afin de ne pas embarrasser M. Trump ou affecter sa campagne.” – .
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Partisans de l’ancien président des États-Unis Donald Trump, devant le tribunal de Manhattan où il est jugé, le 26 avril 2024

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Des partisans de l’ancien président américain Donald Trump, devant le tribunal de Manhattan où il est jugé, le 26 avril 2024

©AFP

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Depuis lundi, David Pecker, qui possédait le titre «L’enquêteur national», a détaillé comment, après une rencontre à la Trump Tower en août 2015 à New York avec son «ami Donald» et son avocat de l’époque Michael Cohen, il s’est mis à leur service lors de la campagne présidentielle de 2016 pour chasser les scandales en achetant les droits exclusifs sur des histoires populaires.

Une opération menée à deux reprises : 30 000 $ pour étouffer les – fausses – allégations d’un portier de la Trump Tower sur l’existence d’un enfant caché de Donald Trump, puis 150 000 $ pour acquérir l’histoire de Karen McDougal, mannequin du magazine Playboy, qui disait avoir un liaison avec le milliardaire.

Cette histoire a été achetée pour ne pas être publiée ailleurs. Nous ne voulions pas que cela embarrasse M. Trump ou affecte sa campagne.», a expliqué David Pecker.

Cet homme mince de 72 ans, aux cheveux dégarnis et aux cheveux blancs coiffés en arrière, a raconté comment Donald Trump avait exprimé à plusieurs reprises son inquiétude face au silence de Karen McDougal. “Comment va notre fille ?», lui aurait-il demandé en le recevant à la Trump Tower après sa victoire.

Mépris

Lors du contre-interrogatoire de la défense vendredi, David Pecker a dû préciser que lors d’une conversation concernant Karen McDougal, Donald Trump lui avait dit «Je n’achète pas les histoires“, ajouter “voir avec Michael (Cohen)« . L’un des avocats de Donald Trump, Emil Bove, s’est également employé à démontrer que ces opérations appelées « catch and kill » aux États-Unis étaient banales, faisant citer à David Pecker les noms d’Arnold Schwarzenegger ou de Tiger Woods.

Mais ce témoignage a permis à l’accusation de planter le décor du dossier. Vendredi, deux autres témoins ont comparu à la barre, une ancienne assistante directe de Donald Trump à la Trump Organization, Rhona Graff, et un banquier, Gary Farro, qui gérait les affaires de l’avocat Michael Cohen.

La première indiquait que les contacts de Karen McDougal et Stormy Daniels étaient stockés dans un carnet d’adresses email qu’elle gérait au sein de la Trump Organization. Elle se souvenait également, sans donner de date précise, d’avoir vu Stormy Daniels à la Trump Tower, mais selon elle pour une place dans l’émission de télé-réalité qui avait décuplé la célébrité de Donald Trump, « The Apprentice ».

De son côté, Donald Trump voit déjà la menace d’une condamnation pour outrage au tribunal, à la demande des procureurs, pour ses attaques, via internet et les réseaux sociaux, contre des témoins et des jurés. Le juge Juan Merchan doit encore se prononcer sur ce point.

Les débats reprendront mardi.

 
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