La mort du chef du Hezbollah est un affront politique et religieux envers ses partisans, selon un journaliste

La mort du chef du Hezbollah est un affront politique et religieux envers ses partisans, selon un journaliste
La mort du chef du Hezbollah est un affront politique et religieux envers ses partisans, selon un journaliste

La mort du leader du Hezbollah Hassan Nasrallah est vécue différemment par les communautés au Liban, mais toutes sont horrifiées par la violence de la frappe israélienne et attendent une réponse.

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“Aujourd’hui, nous attendons la réponse du Hezbollah à cette frappe israélienne qui sera forcément très violente et, par la suite, nous attendons aussi la réponse israélienne à la réponse du Hezbollah et donc une nouvelle spirale de violence, et ce qui semble être une guerre totale. pour le Liban», a résumé Clotilde Bigot, journaliste indépendante au Liban, dans un entretien à LCN.

La frappe israélienne a visé vendredi la banlieue sud de Beyrouth, fief du mouvement chiite, et provoqué l’effondrement de six ou sept immeubles de la capitale.

« Les partisans du Hezbollah sont entre le choc et une immense tristesse. Pour eux, il n’est pas possible que le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, ait été tué. Pour les partisans du Hezbollah et pour les chiites en général, Hassan Nasrallah n’est pas seulement le chef d’une milice, il est aussi un chef religieux, un descendant du Prophète, et donc la mort de ce personnage n’est pas seulement un affront politique au Hezbollah en tant que résistance, mais aussi un affront religieux », a-t-elle poursuivi.

Le nom du prochain leader reste inconnu, mais le mouvement semble affaibli, estime le journaliste.

“Le mouvement dans son entité politique est affaibli parce que la majorité des têtes sont tombées, aujourd’hui il n’y a pas grand monde à la tête du Hezbollah, mais les partisans du Hezbollah se nourrissent de ce culte du martyre, donc maintenant Hassan Nasrallah est devenu un martyr. », a-t-elle ajouté.

La violence de la frappe n’a cependant pas diminué le mouvement de résistance contre Israël.

« C’est quelqu’un qui est mort pour la cause et c’est donc un exemple à suivre pour de nombreux partisans du Hezbollah. […] Tout le monde veut mettre fin à l’État d’Israël en particulier et poursuivre cette résistance contre l’État d’Israël », a déclaré M.moi Bigot.

Les autres communautés présentes au Liban, notamment les chrétiens et les musulmans sunnites, sont plutôt soulagées, mais la violence de la grève crée néanmoins une vague d’anxiété.

“Ce sur quoi tous les Libanais s’accordent, c’est que cette grève a été d’une violence incroyable, on parle de six ou sept bâtiments qui se sont complètement effondrés et tout le monde est absolument horrifié par le nombre de victimes qui sont mortes”, a décrit le journaliste.

Le nombre de victimes reste inconnu car les corps ont pour la plupart disparu sous les décombres.

 
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