les principales réactions à travers le monde

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AA / Tunisie / Majdi Ismail

L’Iran a décrété cinq jours de deuil et assuré que “la ligne de Hassan Nasrallah continuera”, le secrétaire général de l’ONU “très inquiet de l’escalade dramatique” à Beyrouth, le président américain Joe Biden estime que l’assassinat de Nasrallah est “une mesure de justice pour ses nombreuses victimes »… Voici les principales réactions samedi après l’assassinat du leader du Hezbollah par Israël :

*L’Iran

Le premier vice-président iranien, Mohammad Reza Aref, a averti samedi que l’assassinat de Nasrallah conduirait à la « destruction d’Israël ».

Plus tôt, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanaani, avait assuré que « la glorieuse ligne du chef de la résistance Hassan Nasrallah se poursuivrait et que son objectif sacré serait atteint avec la libération d’Al-Quds (Jérusalem), si Dieu le veut.

L’Iran a déclaré cinq jours de deuil.

*Liban

Le gouvernement libanais a décrété samedi trois jours de deuil national suite à l’assassinat du chef du Hezbollah.

“A la suite du martyre du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui rejoint la liste des personnes tuées par la perfide agression israélienne contre le Liban, un deuil officiel est décrété”, du 30 septembre au 2 octobre inclus, indique le gouvernement dans un communiqué.

*ÉTATS-UNIS

L’assassinat de Nasrallah est “une mesure de justice pour ses nombreuses victimes, dont des milliers de civils américains, israéliens et libanais”, a déclaré samedi le président américain Joe Biden. Il a ajouté que « les États-Unis soutiennent pleinement le droit d’Israël à se défendre ».

La vice-présidente américaine et candidate à la présidentielle, Kamala Harris, a qualifié le chef du Hezbollah de « terroriste avec du sang américain sur les mains ».

*Russie

Moscou a « fermement condamné » l’assassinat de Hassan Nasrallah, attribuant « l’entière responsabilité » à Israël des possibles « conséquences dramatiques » dans la région.

“Nous ne devons pas recourir aux méthodes terroristes et à l’effusion de sang à des fins politiques”, a déclaré le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

Et d’ajouter : « Mon impression est que certains tentent de provoquer l’Iran, pour ensuite provoquer les États-Unis et ensuite déclencher une guerre totale dans toute la région. »

*Turquie

Le président Recep Tayyip Erdogan a déclaré que « le Liban et le peuple libanais sont la nouvelle cible de la politique de génocide, d’occupation et d’invasion menée par Israël depuis le 7 octobre ».

Le dirigeant turc a également appelé à mettre fin aux « tentatives d’Israël d’étendre sa politique insensée à Gaza, au Liban et dans d’autres pays de la région ».

*Syrie

La Syrie a dénoncé une « agression ignoble » et fustige le « mépris du droit international » de la part d’Israël.

*Allemagne

La chef de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a souligné que la situation est « très dangereuse » et qu’il existe un risque de « déstabilisation » qui n’est « pas du tout dans l’intérêt de la sécurité d’Israël ».

*France

Le Premier ministre français Michel Barnier a souligné que la situation au Liban « reste extrêmement grave » et a affirmé « être préoccupé par la sécurité » des Français sur place.

La diplomatie française a ensuite exprimé « l’extrême inquiétude de la France face aux développements de ces dernières heures au Liban », appelant à un « arrêt immédiat des frappes israéliennes au Liban ».

La France “condamne toute action aveugle contre les civils” et “s’oppose à toute opération terrestre au Liban”, ajoute un communiqué du Quai d’Orsay.

Par ailleurs, “il appelle les autres acteurs, et notamment le Hezbollah et l’Iran, à s’abstenir de toute action susceptible de conduire à une déstabilisation supplémentaire et à une conflagration régionale”, exigeant que “la sécurité et la protection de la paix des civils, au Liban comme en Israël”, soient “garanti”.

*Les Nations Unies

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit “très préoccupé par l’escalade dramatique” survenue à Beyrouth au cours des dernières vingt-quatre heures.

« Ce cycle de violence doit cesser maintenant et toutes les parties doivent se retirer du gouffre. Le peuple du Liban, le peuple d’Israël et la région ne peuvent pas soutenir une guerre totale », a-t-il averti.

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