Mme Akharbach salue à Abidjan la pertinence de la résolution de l’ONU sur l’IA initiée par le Maroc et les Etats-Unis

Mme Akharbach salue à Abidjan la pertinence de la résolution de l’ONU sur l’IA initiée par le Maroc et les Etats-Unis
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mercredi 24 avril 2024 à 18h33

Abidjan – La présidente de la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), Latifa Akharbach, a salué mardi à Abidjan la pertinence et le caractère inclusif de la résolution de l’ONU sur l’intelligence artificielle initiée conjointement par le Maroc et les Etats-Unis.

“Il faut relever la pertinence et le caractère inclusif de la toute première résolution de l’ONU sur l’intelligence artificielle, adoptée par consensus le 21 mars 2024 à l’initiative conjointe du Maroc et des Etats-Unis”, a souligné Mme Akharbach à l’ouverture d’une conférence internationale. conférence organisée les 23 et 24 avril à Abidjan en présence du Premier ministre Robert Mambé Beugre, sous le thème « pour un dialogue renforcé entre les régulateurs et les grandes plateformes en ligne du continent africain et dans l’espace francophone ».

Cette résolution, a-t-elle ajouté, a l’avantage de souligner la nécessité d’adopter des approches appropriées de gouvernance de l’IA, fondées sur le droit international, inclusives et adaptées aux différents besoins et capacités des pays développés et en développement.

Dans le même contexte, le président de la HACA a estimé qu’il fallait poser la question de l’Intelligence Artificielle non pas en termes de limitation des usages mais plutôt de contrôle de ces usages et d’élargissement de l’accès aux opportunités qu’offre cette technologie en termes de développement global de pays, indique un communiqué de la HACA.

Elle a donc appelé à une approche mondiale harmonisée de la réglementation des plateformes numériques mondiales, car c’est « le seul moyen de garantir non seulement un environnement numérique sûr pour tous, mais également un marché numérique ouvert, fluide et équitable ». “Pour le continent africain, plus que pour d’autres régions du monde, cette dernière question est cruciale”, a-t-elle déclaré.

Elle a également estimé que l’Afrique doit être un acteur de la régulation mondiale et contribuer à la construction d’un consensus international sur les règles et modalités d’encadrement des activités des plateformes numériques mondiales.

Le président de l’organisme de régulation marocain, qui préside le Réseau des organismes africains de régulation de la communication, a relevé que ce plaidoyer constitue une demande légitime de prise en compte des spécificités et des réalités du continent, adressée à des plateformes à l’action hégémonique et globalisante et qui ne imposent seulement leur pouvoir de marché, mais aussi leurs normes culturelles et politiques.

Mme Akharbach a également noté que « pour un continent qui doit faire face à des enjeux capitaux de cohésion sociale, d’unité nationale, de souveraineté culturelle, d’intégrité des processus électoraux, de polarisation du débat public, de discours de haine et de radicalisation, la mise en place d’un modèle de régulation qui soit à la fois efficace et fondé sur les droits et libertés est un impératif d’extrême urgence ».

Cette conférence internationale, initiée par l’organisme de régulation ivoirien HACA-CI, a réuni des régulateurs d’une vingtaine de pays africains et de la francophonie, des responsables de l’UNESCO et de l’Organisation internationale de la Francophonie, ainsi que des représentants des plateformes numériques mondiales, Meta , Tiktok, X et Google.

Outre Mme Akharbach, la délégation de la HACA à la conférence d’Abidjan comprenait également MM. Talal Salaheddine, responsable des affaires africaines et internationales, et Othmane Alami, cadre supérieur au département des études juridiques.

 
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