L’Iran a réduit sa présence militaire en Syrie

L’Iran a réduit sa présence militaire en Syrie
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L’Iran, allié du régime en Syrie, a considérablement réduit sa présence militaire dans ce pays où il subit des frappes de plus en plus intenses attribuées à Israël, ont indiqué mercredi à l’AFP une Source proche du Hezbollah et une Source proche du Hezbollah. ONG.

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Selon la Source proche du Hezbollah libanais pro-iranien, présent en force en Syrie où il soutient le président Bachar al-Assad, ce redéploiement a eu lieu ces dernières semaines.

“Les soldats iraniens se sont retirés de tout le sud de la Syrie, des environs de Damas en passant par Soueida et Daraa au sud” y compris les régions frontalières avec Israël, précise cette Source.

Ils ont cependant continué à se réunir au consulat iranien à Damas, « se croyant à l’abri des frappes israéliennes », ajoute cette même Source.

Le 1er avril, une frappe attribuée à Israël a visé le consulat, tuant sept membres des Gardiens de la révolution, l’armée idéologique du régime iranien, dont deux officiers supérieurs.

Le 13 avril, l’Iran a mené une attaque sans précédent contre Israël en représailles. Une semaine plus tard, une attaque attribuée à ce dernier visait le centre de l’Iran, mais Téhéran l’a minimisée.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a confirmé “un redéploiement de groupes iraniens depuis Damas et dans le sud de la Syrie (…) vers la frontière avec le Golan occupé par Israël”.

Cette ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d’un vaste réseau de sources en Syrie a précisé que des combattants libanais et irakiens pro-iraniens avaient remplacé les Iraniens dans ces régions.

Des voyageurs revenant de Syrie ont déclaré à l’AFP que la présence iranienne était devenue moins visible à Damas, notamment dans les vieux quartiers de la ville où plusieurs bureaux appartenant à l’armée iranienne ont été fermés.

Des drapeaux, banderoles et portraits de dirigeants iraniens ont disparu de nombreux quartiers, ont ajouté ces voyageurs.

Israël, qui confirme rarement ses opérations en Syrie, a intensifié ses frappes contre l’armée iranienne et les groupes qui lui sont alliés en Syrie depuis le début de sa guerre à Gaza avec le Hamas palestinien.

Téhéran affirme que sa présence en Syrie se limite à des conseillers militaires, envoyés au début de la guerre civile en 2011 pour assister l’armée syrienne.

Mais selon l’OSDH, environ 3 000 soldats iraniens seraient présents dans le pays. Ils encadrent des dizaines de milliers de combattants du Hezbollah et d’autres groupes pro-iraniens irakiens, pakistanais ou afghans.

 
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