La Corée du Nord a mené une simulation de « contre-attaque nucléaire »

La Corée du Nord a mené une simulation de « contre-attaque nucléaire »
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Un journal télévisé montre le lancement d’un missile nord-coréen depuis la gare de Séoul, en Corée du Sud, le 22 avril 2024. AHN JEUNE-JOON / AP

Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un « a mené un exercice tactique combiné simulant une contre-attaque nucléaire impliquant de très gros lance-roquettes multiples », a déclaré mardi 23 avril l’agence d’État nord-coréenne KCNA. Selon elle, les projectiles “équipé de têtes nucléaires simulées” atteint leur objectif situé à 352 km du point de lancement. Le dirigeant a exprimé “sa grande satisfaction du résultat de l’exercice”» a ajouté l’agence.

L’armée sud-coréenne a annoncé lundi que le Nord avait tiré une salve de missiles balistiques à courte portée, ce que le Japon a confirmé. Selon Séoul, les missiles ont été lancés depuis la région de Pyongyang et ont atterri dans les eaux à l’est de la péninsule coréenne.

Selon KCNA, cette simulation est une réponse à l’entraînement aérien annuel américano-sud-coréen qui se déroule depuis le 12 avril sur la base de Kunsan en Corée du Sud. Des exercices jugés par la Corée du Nord « extrêmement provocateur et agressif » et ouvertement dirigé contre elle, a indiqué l’agence.

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Pyongyang voit d’un mauvais oeil les manœuvres militaires conjointes que les Etats-Unis, la Corée du Sud et le Japon organisent régulièrement dans la région, les considérant comme des répétitions générales avant une invasion de son territoire ou un renversement de son régime.

Liens renforcés avec Moscou

Après un test de missile record en 2023, la Corée du Nord a procédé à plusieurs lancements depuis le début de l’année. Le régime nord-coréen a notamment affirmé début avril avoir testé un nouveau missile hypersonique à combustible solide de moyenne et longue portée. Vendredi, il a annoncé le procès d’un “très grosse ogive” conçu pour un missile de croisière stratégique.

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Depuis 2006, Pyongyang fait l’objet d’une série de sanctions de l’ONU, plusieurs fois renforcées par la suite, et qui lui interdisent notamment de développer des missiles balistiques et des armes nucléaires. Le régime de Kim Jong-un a néanmoins poursuivi ses programmes militaires interdits et a déclaré en 2022 “irréversible” son statut de puissance nucléaire. Il a également considérablement durci le ton à l’égard de la Corée du Sud, désormais qualifiée de« ennemi principal » avec qui toute perspective de réunification est vaine.

En mars, la Russie a opposé son veto au Conseil de sécurité à un projet de résolution prolongeant d’un an le mandat du comité d’experts chargé de surveiller la mise en œuvre de ces sanctions. La Corée du Nord a récemment renforcé ses liens avec Mosou, son allié traditionnel isolé depuis le début de la guerre en Ukraine. Washington et Séoul accusent Pyongyang de fournir des armes à la Russie en échange de technologies militaires.

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Le Monde avec l’AFP

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