Roquettes tirées depuis l’Irak vers la base de la coalition internationale en Syrie

Roquettes tirées depuis l’Irak vers la base de la coalition internationale en Syrie
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Une « vaste opération de recherche et d’inspection » a été lancée dimanche soir pour retrouver les auteurs de la fusillade, selon le communiqué, qui précise que la police a incendié le véhicule retrouvé.

Des roquettes précédées de l’envoi d’un drone

Un responsable de la province de Ninive, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a confirmé que « les attaques à la roquette » avaient été menées depuis une zone au nord de Mossoul, dans le district de Zummar.

Interrogé par l’AFP, le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, a fait état de “plusieurs roquettes tirées depuis le territoire irakien en direction de la base de Kharab al-Jir” qui abrite “les forces américaines” dans le nord-est de la Syrie. Ces roquettes, dont au moins une est tombée dans l’enceinte de la base, selon Rami Abdel Rahmane, ont été précédées de l’envoi d’un drone appartenant aux factions pro-iraniennes qui a été abattu.

L’OSDH, qui dispose d’un vaste réseau de sources dans toute la Syrie en guerre, a pointé du doigt la responsabilité de la « Résistance islamique en Irak », nébuleuse de combattants issus de groupes armés pro-iraniens. C’est cette même nébuleuse qui a mené la plupart des attaques contre les soldats américains de la coalition entre mi-octobre et début février en Irak et en Syrie. Dans ses communiqués, le groupe affirme agir en solidarité avec les Palestiniens, sur fond de guerre à Gaza.

Un contexte régional explosif

Une attaque de drone le 28 janvier a tué trois soldats américains en plein désert jordanien, à la frontière syrienne. En représailles aux attaques contre son personnel, Washington a durci le ton et mené plusieurs frappes en Irak mais aussi en Syrie contre des factions pro-iraniennes.

Depuis début février, un calme relatif règne cependant entre les deux camps.

Les Etats-Unis déploient environ 2.500 soldats en Irak et près de 900 en Syrie voisine, engagés au sein de la coalition internationale créée en 2014 pour lutter contre le groupe État islamique (EI).

Les tirs de roquettes de dimanche soir ont eu lieu dans un contexte régional explosif, alimenté par la guerre à Gaza et les tensions entre Israël et l’Iran.

Lire aussi : Frappes en Syrie et en Irak : la réponse mesurée et prévisible de Joe Biden

Samedi matin, une « explosion » sur une base militaire en Irak a fait un mort et un blessé, les responsables de la sécurité la qualifiant de « bombardement » contre les anciens paramilitaires pro-iraniens du Hachd al-Chaabi. Le commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) a nié toute implication. Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a refusé tout commentaire.

 
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