Une centaine de manifestants pro-palestiniens arrêtés à l’université de Columbia à New York

Une centaine de manifestants pro-palestiniens arrêtés à l’université de Columbia à New York
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Une centaine d’étudiants pro-palestiniens, qui avaient lancé une occupation des pelouses de la prestigieuse université new-yorkaise Columbia, ont été arrêtés jeudi par la police, au lendemain de l’intervention au Congrès de leur présidente qui s’est défendue des accusations d’antisémitisme le Campus.

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« Des policiers sont intervenus pour assurer la sécurité du campus, des étudiants et du personnel. Ils ont procédé à plus de 108 arrestations et ont veillé à ce qu’il n’y ait pas de violences ni de blessés”, a annoncé lors d’un point de presse le maire de New York, Eric Adams, qui a autorité sur la police de New York. la ville.

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Protestant contre la guerre menée par Israël à Gaza, ces étudiants ont exigé que l’université de Columbia, qui a notamment un programme d’échange avec Tel-Aviv, boycotte toutes les activités liées à Israël.

Les arrestations pour « intrusion » et le démontage de quelques dizaines de tentes dressées mercredi sur les pelouses du campus ont attiré d’autres dizaines de manifestants en soutien, qui faisaient toujours face à la police à l’extérieur de l’enceinte. de l’université, ont constaté des journalistes de l’AFP.

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AFP

Un peu plus de 24 heures après leur installation, le président de l’université, Nemat Shafik, a demandé l’intervention de la police, affirmant dans une lettre adressée à la faculté que les organisateurs avaient « violé une longue liste de règles » relatives à la sécurité.

Selon le New York Times, la fille du représentant démocrate à la Chambre des représentants Ilhan Omar faisait partie des étudiants arrêtés et a reçu une citation à comparaître devant le tribunal.

Depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas, les campus américains sont le théâtre de tensions et des voix s’élèvent pour dénoncer une montée de l’antisémitisme.

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Les républicains se sont emparés du sujet et après une audition houleuse au Congrès, la présidente de l’université de Pennsylvanie Elizabeth Magill, puis son homologue de Harvard Claudine Gay ont démissionné, respectivement en décembre et janvier.

Nemat Shafik a été entendu mercredi, le jour où des étudiants pro-palestiniens de Colombie ont installé leurs tentes sur les pelouses. Devant des élus américains, elle a assuré que « l’antisémitisme (n’a) rien à voir sur notre campus ».

En 1968, l’Université de Columbia a connu un mouvement de protestation historique contre la guerre du Vietnam et la discrimination contre les Afro-Américains.

 
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