Les 12 jurés du procès de Trump à New York sélectionnés

Les 12 jurés du procès de Trump à New York sélectionnés
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19 avril 2024 – 02:19

(Keystone-ATS) Le jury du procès pénal historique à New York de l’ancien président américain Donald Trump a été constitué de douze personnes, a annoncé jeudi le juge Juan Merchan, qui préside les débats. Des suppléants doivent encore être désignés.

“Nous avons notre jury”, a déclaré le juge jeudi après-midi. Il s’est dit « optimiste » sur le fait que le jury serait définitivement siégé vendredi, lorsque cinq des six jurés suppléants nécessaires auront été sélectionnés.

Donald Trump, assis à la table de la défense, n’a pas quitté des yeux les nouveaux jurés lorsque ceux-ci ont prêté serment de juger l’affaire de manière « juste et impartiale ». Après cette étape cruciale et parfois laborieuse, le procès du candidat Les Républicains à la présidentielle de novembre va pouvoir entrer au cœur des débats.

Premier ex-président des États-Unis à comparaître devant un tribunal pénal, Donald Trump est jugé dans une affaire de paiements cachés pour acheter le silence d’une ancienne star de films pornographiques, Stormy Daniels, à quelques jours de l’élection de 2016 qu’il avait a gagné de justesse contre la candidate démocrate Hillary Clinton.

Un juré jette l’éponge

La troisième journée d’audience a débuté de manière quelque peu chaotique. Tout d’abord, une jurée sélectionnée mardi a exprimé ses craintes d’être identifiée, affirmant avoir été reconnue par ses proches, alors que le jury est censé rester anonyme pour éviter les pressions.

Peu de temps après, le juge a révoqué un autre membre du jury, dont les procureurs ont déclaré avoir découvert, après recherches, qu’il n’avait peut-être pas dit toute la vérité en répondant au long questionnaire remis à chaque juré potentiel.

Ces premiers accrocs posent notamment la question de la garantie de l’anonymat des jurés tout au long du procès, alors que Donald Trump, qui dénonce une « chasse aux sorcières », a déploré à plusieurs reprises d’être jugé à New York, fief démocrate.

Le candidat républicain a fait écho mercredi, sur le réseau Truth Social, aux propos d’un animateur de Fox News, Jesse Watters, assurant sans preuve qu’« ils sont en train de choisir des militants progressistes infiltrés qui mentent au juge pour faire partie du jury ». ».

La vie scrutée

Le juge a déjà interdit à Donald Trump de s’en prendre aux jurés sur les réseaux sociaux.

Toute la journée de jeudi, le milliardaire a assisté, dans une salle d’audience réfrigérée – « on gèle », dit-il – au ballet des candidats, des citoyens anonymes plongés du jour au lendemain dans un contexte historique et dont la vie est scrutée. Plusieurs dizaines d’entre eux ont de nouveau été interpellés, reconnaissant qu’ils ne pouvaient pas juger Donald Trump de manière impartiale.

“La question n’est pas de savoir si [Donald Trump] est sympathique… Je préside les procès d’accusés qui ne sont pas toujours sympathiques, membres de gangs, meurtriers, délinquants sexuels », a souligné le juge.

Plus de trois ans après avoir quitté la Maison Blanche dans le chaos, Donald Trump risque théoriquement une peine de prison. Cela ne l’empêcherait pas d’être candidat à l’élection présidentielle du 5 novembre, où il rêve de se venger de Joe Biden, mais projetterait la campagne dans l’inconnu.

Trois autres procès criminels

S’il était déclaré non coupable, ce serait cependant un succès majeur pour le candidat républicain, d’autant plus qu’il a réussi, grâce à des appels, à reporter ses trois autres procès pénaux, deux pour tentatives illicites d’annulation des résultats des élections de 2020 et un pour prétendument occasionnelle. traitement des documents classifiés.

Donald Trump est accusé d’avoir falsifié les documents comptables de sa société, la Trump Organization, qui aurait eu pour objectif de cacher, sous couvert de « frais juridiques », le paiement de 130 000 dollars à Stormy Daniels par son avocat personnel. époque, Michael Cohen.

En échange, l’ex-star du porno a accepté de taire une relation sexuelle avec le milliardaire en 2006. Donald Trump a toujours nié cette relation et sa défense assure que les paiements relevaient de la sphère privée. Mais le procureur entend démontrer qu’il s’agit bien de manœuvres frauduleuses visant à cacher des informations aux électeurs quelques jours avant le vote.

 
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