la sélection du jury reprend, le juré jette l’éponge

la sélection du jury reprend, le juré jette l’éponge
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La peur d’être reconnu

Cette jurée, identifiée par le code B280, a confirmé ses craintes, affirmant également avoir été reconnue par des proches, alors même que le jury est censé être anonyme pour éviter les pressions. Dans la foulée, le juge a appelé tous les médias couvrant le procès à faire preuve de « bon sens » et à éviter, par exemple, de donner des descriptions physiques des jurés.

Après cet incident, le nombre de jurés est passé de 7 à 6, sur 12 requis, sans compter les 6 suppléants.

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Un procès historique

Premier ancien président de l’histoire des États-Unis à comparaître devant un tribunal pénal, Donald Trump est jugé dans une affaire de paiements cachés pour acheter le silence d’une ancienne star du porno, Stormy Daniels, à quelques jours de l’élection de 2016 qu’il a gagné de justesse contre la candidate démocrate Hillary Clinton.

Le juge Juan Merchan avait indiqué qu’il espérait conclure le processus de sélection du jury d’ici vendredi soir, ce qui permettrait de commencer lundi les plaidoiries de l’accusation et de la défense.

Donald Trump a affirmé mercredi sur son réseau Truth Social qu’il venait de découvrir que le nombre de contestations de jurés était limité, dénonçant une nouvelle fois la “chasse aux sorcières” orchestrée selon lui par l’administration du président démocrate Joe Biden.

En fait, l’accusation et la défense ont déjà eu recours à six des dix récusations autorisées.

La vie scrutée

Les jurés potentiels, citoyens anonymes plongés du jour au lendemain dans une affaire historique, voient leur vie scrutée.

Ils doivent répondre à un long questionnaire sur leur profession, leur situation familiale, leurs sources d’information, leurs centres d’intérêt et leur avis sur Donald Trump, mais aussi à des questions encore plus détaillées de l’accusation ou de la défense, qui a repéré tout indice d’un possible parti pris à l’encontre des prévenus, notamment dans leurs publications sur les réseaux sociaux.

Plus de trois ans après avoir quitté la Maison Blanche dans le chaos, Donald Trump risque théoriquement une peine de prison. Cela ne l’empêcherait pas d’être candidat à l’élection présidentielle du 5 novembre, où il rêve de se venger de Joe Biden, mais projetterait la campagne dans l’inconnu.

S’il était déclaré non coupable, ce serait cependant un succès majeur pour le candidat républicain.

D’autant plus qu’il a réussi, grâce à des appels, à reporter ses trois autres procès pénaux, deux pour tentatives illicites d’annulation des résultats des élections de 2020 et un pour manipulation soi-disant désinvolte de documents classifiés.

Dans le procès qui s’est ouvert lundi, Donald Trump est accusé d’avoir falsifié des documents comptables de sa société, la Trump Organization, qui aurait eu pour objectif de cacher, sous couvert de « frais juridiques », le paiement de 130 000 dollars à Stormy Daniels par ses avocats de l’établissement. l’époque, Michael Cohen.

En échange, l’ancienne star du cinéma X a accepté de taire une relation sexuelle avec le milliardaire en 2006. Donald Trump a toujours nié cette relation et sa défense assure que les paiements relevaient de la sphère privée.

 
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