Quelle part du territoire ukrainien les Russes contrôlent-ils désormais ? – .

Quelle part du territoire ukrainien les Russes contrôlent-ils désormais ? – .
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Ces dernières semaines, les troupes russes engagées en Ukraine ont remporté des victoires notables, largement médiatisées par le Kremlin. Mais ces véritables succès n’ont finalement pas permis aux soldats de Vladimir Poutine d’avancer de manière significative.

Le graphique ci-dessous, construit à partir des données de l’Institute for the Study of War, un groupe de réflexion américain reconnu pour ses analyses du front, montre que la part du territoire ukrainien sur lequel les Russes peuvent revendiquer le contrôle n’a que très peu changé depuis le début de la guerre. fin de l’hiver. Alors qu’elle était de 17,74% le 24 février (jour qui marquait deux ans de conflit), cette part n’atteignait que 17,87% le 16 avril.

Une prise de recul assumée et maîtrisée

En plus d’être limitée en termes de terrain reconquis, cette avance russe n’est pas une surprise. Ces derniers mois, les Ukrainiens, confrontés à une importante pénurie de munitions et de personnel, l’ont même anticipé et s’y sont préparés, en attendant des jours meilleurs.

Durant l’hiver, ils construisent de nouvelles fortifications, alors derrière la ligne de front. Constituées de forts, de tranchées et d’obstacles antichar, ces lignes ont été construites pour permettre aux soldats ukrainiens de se retirer progressivement, au cas où la pression russe s’avérerait trop forte dans leur secteur.

Quelques localités prises près d’Avdiivka

Ce scénario s’est récemment concrétisé dans le secteur d’Avdiivka, cette localité de l’oblast de Donetsk que les troupes russes ont prise mi-février, après plusieurs mois de combats.

Après avoir capturé la ville, les troupes russes ont effectivement cherché à accroître leur avantage dans la région. Fin mars et début avril, ils affirmaient notamment avoir pris les villes voisines de Vodiane, Orlivka et Tonenke.

Mais la conquête de ces villages, qui ne comptaient avant la guerre que quelques centaines d’habitants, a à peine permis aux Russes d’avancer de quelques kilomètres, que les Ukrainiens peuvent encore contenir, malgré l’âpreté perpétuelle des combats.

Forte pression à Chassiv Iar

Dans le secteur de Bakhmout, situé au nord d’Avdiivka, les combats se concentrent autour de la ville de Tchassiv Iar, où les Russes exercent une très forte pression. C’est cette pression qui a poussé Alexandre Syrski, le chef de l’armée ukrainienne, à déclarer à la mi-avril que la situation sur le front de l’Est s’était détériorée. « considérablement détériorée ».

Sous le feu constant d’une artillerie plus nombreuse et mieux équipée en munitions, les troupes ukrainiennes défendant Chassiv Iar font effectivement face à de nombreuses attaques, dont l’une, menée par des colonnes blindées, les a fait reculer sensiblement début avril.

Néanmoins, les soldats ukrainiens, appuyés par leurs nouvelles lignes de défense et récemment renforcés par de nouveaux bataillons, tiennent toujours la ville. Leur présence y est d’autant plus importante que la ville, qui comptait 13 000 habitants avant le conflit, constitue une barrière importante sur la route de Kramatorsk, véritable nœud logistique pour toute la région.

Des progrès limités à Robotyne

Sur le front sud, en revanche, la situation est moins fluide et les combats sont souvent moins intenses. Les troupes russes ont néanmoins réussi à reprendre quelques arpents de terres que les Ukrainiens avaient reconquis l’automne dernier. C’est à partir de là que les troupes de Kiev avaient un temps espéré percer le front russe, avant d’être stoppées par les lignes de fortifications que le général Surovikin avait érigées dans le secteur.

 
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