Au début d’une période déterminante pour le président de la Chambre des représentants Mike Johnson, son collègue républicain du Kentucky, Thomas Massie, a appelé à sa démission, tout en annonçant qu’il co-parrainait la motion de la représentante républicaine de Géorgie, Marjorie Taylor Greene, destinée à le destituer. Massie s’oppose non seulement au renouvellement du Foreign Intelligence Surveillance Act approuvé la semaine dernière, mais également aux projets d’aide militaire supplémentaire à Israël, à l’Ukraine et à Taiwan, que Johnson veut soumettre à des votes séparés à partir de cette semaine.
MTG a approuvé l’appel à la démission de Massie. « Le président Mike Johnson a plongé notre caucus républicain dans le chaos en servant les démocrates et en faisant adopter le programme de Biden », a-t-elle écrit sur X. « La semaine dernière, le président Johnson a imposé l’espionnage sans mandat à nous, Américains, avec la FISA. Désormais, le président Johnson financera les guerres étrangères tout en refusant de forcer Schumer à tenir un procès pour destituer Mayorkas et en exigeant que Joe Biden signe la loi HR 2. Le président Johnson doit annoncer une date de démission et permettre aux républicains d’élire un nouveau président pour donner la priorité à l’Amérique et adopter un programme républicain. »
Johnson a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de démissionner. Si un vote est organisé pour le destituer, au moins deux représentants démocrates se sont déclarés prêts à voter pour le maintenir au pouvoir.
La « loi HR2 » fait référence à un projet de loi contenant des demandes des républicains les plus radicaux de la Chambre visant à sécuriser la frontière sud.
(Getty Images et photos AP)
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