L’armée israélienne se prépare à une attaque « directe » contre l’Iran dans les prochaines 24 à 48 heures en réponse à une récente frappe contre un consulat iranien à Damas, selon le Wall Street Journal.
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Selon le journal américain, une Source « proche du sujet » a été informée par les autorités iraniennes que des plans étaient en cours de discussion pour répondre à cette agression, mais aucune décision n’a encore été prise.
Le média Bloomberg a cependant révélé via Sky News que des sources de renseignement occidentales ont mentionné que l’attaque attendue de l’Iran contre Israël pourrait être menée « directement ou par l’intermédiaire de groupes mandataires ». [tels les Houthis ou le Hezbollah]avec des drones et des missiles sur des cibles gouvernementales.
Soutien des États-Unis
Israël et les États-Unis se tiennent « côte à côte » pour affronter l’Iran, a déclaré vendredi le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant.
“Nos ennemis pensent qu’ils peuvent séparer Israël et les Etats-Unis, mais c’est le contraire qui est vrai : ils nous rapprochent et renforcent nos liens”, a assuré le ministre dans un communiqué à l’issue d’une rencontre avec le général américain Michael Erik Kurilla, en déplacement en Israël.
«Nous sommes prêts à nous défendre au sol et dans les airs, en étroite collaboration avec nos partenaires, et nous saurons comment réagir», a encore assuré M. Gallant.
En visite en Israël depuis jeudi, le responsable militaire américain devait évoquer « les menaces à la sécurité dans la région », selon le ministère américain de la Défense. Le président américain Joe Biden a promis au pays un soutien « inébranlable » contre l’Iran.
Ennemi juré d’Israël et allié du mouvement palestinien Hamas, l’Iran a menacé de « punir » Israël après une frappe contre son consulat à Damas le 1er avril qui a fait 16 morts, selon une ONG, dont sept membres du corps des Gardiens de la révolution. L’armée idéologique de Téhéran à travers laquelle le régime contrôle son influence régionale.
L’Iran et la Syrie ont imputé l’attaque à Israël, qui n’a pas confirmé son implication mais reste considéré comme responsable, y compris par ses propres alliés.
