Les combattants des Brigades al-Quds, la branche armée du Jihad islamique, de l’unité Nukhba du Hamas et des Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas, « ont commis des violences sexuelles et sexistes généralisées, de manière systématique, en utilisant comme une arme de guerre », déclare l’UE.
Le Hamas et le Jihad islamique figurent déjà sur la liste des « organisations terroristes » de l’UE.
Les trois entités palestiniennes ont été ajoutées à la liste des sanctions en matière de droits de l’homme de l’Union européenne, qui touche 104 individus et 26 organisations de différents pays.
La décision d’imposer ces sanctions fait partie d’un accord entre les pays de l’UE prévoyant également des sanctions contre les colons israéliens de Cisjordanie, accusés de violences contre les Palestiniens.
La guerre dans la bande de Gaza a été déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre, qui a fait 1.170 morts, pour la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels israéliens.
L’UE affirme que les abus commis par les combattants du Hamas comprennent « le viol et le meurtre de mineurs, la mutilation de cadavres et la mutilation génitale ». Elle a également accusé les assaillants d’« enlèvements ciblés de femmes et de filles ».
Israël a lancé une opération militaire de représailles à Gaza qui a fait plus de 33 600 morts, pour la plupart des civils, selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien.
