Dans le cadre de la guerre en Ukraine, le gouvernement français (comme beaucoup d’autres gouvernements occidentaux) a décidé de s’en prendre aux intérêts des riches oligarques russes soutenant le régime. Poutine et son action. De nombreux biens appartenant à ces derniers ont donc été saisis.
C’est notamment le cas de Mikhaïl Fridman. Ce milliardaire russe a vu ses villas de Saint-Tropez et de La Turbie (à côté de Monaco, dans les Alpes-Maritimes) saisies. Naturellement, cela l’a impacté. Et pour les récupérer, tout a été mis en place ! Il a notamment décidé de contester cette décision devant la Cour de Justice européenne afin de l’annuler.
Fridman, entendu par la CJUE
Résultat ? Fridman a été rayé de la liste noire des oligarques ciblés par l’Union européenne. Il a pu récupérer ses biens immobiliers. Mais pourquoi ? Il a été expliqué que le nombre de preuves liant Fridman au Kremlin était insuffisant pour confirmer l’éventuel soutien du milliardaire au régime Poutine. Résultat : ces derniers (ainsi que Petr Aven, son associé) ont été lavés de tout soupçon.
Soyez prudent cependant. Cette décision rendue par la Cour européenne de justice ne concerne que la première partie des sanctions françaises, annoncées en 2022, suite au début de la guerre en Ukraine. Les sanctions décidées en décembre 2023 ne sont pas concernées. En fait, tous les biens disponibles Fridman ne sont pas encore récupérables. L’oligarque a cependant décidé, une fois de plus, de faire appel de cette décision.
Pas le premier à recouvrer ses droits
Ce n’est pas la première fois qu’une personnalité russe bénéficie d’un geste de justice. Il y a quelques semaines, Nikita Mazepin, ancien pilote de Formule 1 et fils d’un riche oligarque, a vu les sanctions prises à son encontre annulées. La justice avait alors estimé que la relation entre Mazepin et son père était insuffisante pour justifier le soutien sans faille de l’ancien équipier Haas au gouvernement Poutine.
