Développé en huit points, le document prend la forme d’un décret adressé aux autorités législatives et exécutives de Russie. Entre éducation et valeurs familiales, le document aborde notamment la vision du conflit en Ukraine tout en gardant le vocabulaire préconisé par le Kremlin : « D’un point de vue spirituel et moral, l’opération militaire spéciale est une guerre sainte, dans laquelle la Russie et ses les gens défendent l’espace spirituel unique de la Sainte Russie», est-il notamment indiqué.
La vision sur la fin du conflit en Ukraine est également précisée : « La possibilité de l’existence sur ce territoire d’un régime politique russophobe hostile à la Russie et à son peuple, ainsi qu’un régime politique gouverné depuis un centre extérieur hostile à la Russie, doit être complètement exclu.
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Pour le Think Tank Atlantic Council – un groupe de réflexion américain qui se concentre sur les questions de politique internationale – l’angle spirituel utilisé par l’Église orthodoxe pour s’exprimer sur le conflit poursuit deux objectifs : d’une part, « espérer blanchir les crimes de guerre commis en Ukraine ». » et d’autre part, « encourager davantage de Russes ordinaires à se porter volontaires ».
Ce message s’adresse également à l’Occident pour indiquer la fermeture du Kremlin quant à un éventuel compromis, précise le groupe de réflexion. “Il est désormais évident qu’il (Poutine) considère la guerre comme une mission sacrée et qu’il ne s’arrêtera pas tant que l’Ukraine n’aura pas été rayée de la carte de l’Europe”, conclut le groupe de réflexion.
