Simone Weber, surnommée « la méchante Nancy », est décédée

Simone Weber, surnommée « la méchante Nancy », est décédée
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Condamnée en 1991 à 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre de son compagnon Bernard Hettier, elle a cependant été acquittée de celui de son second mari, Marcel Fixard. Elle est implantée sur la Côte d’Azur depuis sa libération en 1999.

Clamant sans relâche son innocence, Simone Weber a défrayé la chronique juridique dans les années 80 et 90.

Bernard Hettier, ouvrier de l’industrie chimique disparu à l’âge de 55 ans le 22 juin 1985 à Nancy, avait déjà été harcelé pendant des mois par Simone Weber, dont il ne voulait plus parler.

Après des mois de recherches, la police a retrouvé la voiture de la disparue dans un garage de Cannes (Alpes-Maritimes), loué par Simone Weber sous le faux nom de « Mme Chevallier ».

Une malle humaine retrouvée le 15 septembre 1985 dans la Marne, à Poincy (Seine-et-Marne), a finalement été, après une longue, hésitante et contradictoire expertise, attribuée à la personne disparue.

Pour le parquet, Simone Weber avait coupé la tête et les membres de la victime avec une meuleuse à béton, immédiatement après l’avoir tué – dans des circonstances jamais établies – dans son appartement de Nancy.

L’ancienne professeure de philosophie, considérée jusqu’alors comme « la bonne dame de Nancy », s’est alors illustrée par une défense vigoureuse, notamment contre son juge d’instruction, Gilbert Thiel.

Renvoyant un à un ses avocats, elle a gardé le même sang-froid lors d’un procès épique devant la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle qui a duré 31 jours.

Les jurés n’ont pas trouvé de préméditation au meurtre de Bernard Hettier.

En revanche, ils l’avaient acquittée de l’empoisonnement de son second mari, Marcel Fixard, 80 ans, rencontré dans une agence matrimoniale et décédé subitement, le 14 mai 1980, à Rosières-aux-Salines (Meurthe-et-Salines). Moselle), d’une crise cardiaque.

En 2016, elle s’était indignée de la diffusion d’un téléfilm consacré à son cas, « une ignominie impensable », dénonçait celle qui expliquait vivre « un assassinat perpétuel » depuis sa condamnation.

«Je suis à l’opposé de cette femme aux manières sales qu’on voit à l’écran», s’insurge-t-elle, ne reconnaissant aucune ressemblance physique avec l’actrice Véronique Genest.

 
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