LLe 30 mars, une randonneuse retrouve le crâne du petit Emile alors qu’elle se promenait dans le secteur où le petit garçon avait disparu. La promeneuse a fait la macabre découverte entre 12 heures et 14 heures, sur un chemin qu’elle avait déjà parcouru un mois auparavant. « Troublée par sa découverte », elle a placé le crâne « dans un sac plastique », avant de le ramener chez elle et d’appeler la gendarmerie.
“On aurait préféré qu’elle ne touche à rien”
Un geste largement critiqué par les proches du dossier. « Cela nous a vraiment bouleversés. On aurait préféré qu’elle ne touche à rien», a commenté l’un d’eux au Figaro.
Dix jours plus tard, cette dame s’exprimait sur BFM TV. Il s’agit d’une femme d’une soixantaine d’années qui fait de longues promenades pour rester en forme. « Cela faisait longtemps que je n’avais pas pris ce chemin […] Je ne sais plus, depuis un mois, un mois et demi”, explique-t-elle. Elle croise le crâne du petit garçon au milieu du chemin qu’elle emprunte : « On ne pouvait pas le rater. C’est blanc, très propre. Seulement les dents du haut […] Je savais que c’était lui. »
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Pas suspect
La promeneuse continue son récit en expliquant qu’elle a fondu en larmes et qu’elle a soigneusement déplacé le crâne pour le ramener à la maison : “Je me suis dit ‘vite, vite, je dois ramener le truc et la police trouvera le coupable'”. […] l’enquête va enfin avancer […] pendant tout le voyage, je porte la chose à bout de bras. » Elle est ensuite interrogée pendant des heures avant d’être relâchée. Elle n’est pas suspecte aux yeux des enquêteurs.
Désormais, la vie reprend paisiblement, même si la dame ne s’en est pas remise. «J’ai besoin de digérer […] Je suis épuisé mentalement et physiquement à cause de tout cela. », conclut-elle.
