Son entreprise est la cible d’un vol à main armée, il fait fuir les voleurs avec beaucoup de sang-froid et un bâton

Son entreprise est la cible d’un vol à main armée, il fait fuir les voleurs avec beaucoup de sang-froid et un bâton
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Saint-Gilles : l’homme armé s’est rendu sans violence et sans arme, ce ne serait pas son coup d’essai

Le quotidien du commerçant anderlechtois a décidément été rock and roll ces derniers jours. Jeudi 4 avril, à 17h38, deux hommes ont fait irruption dans son commerce avec des armes de poing. Immédiatement, ils ont tiré quatre fois en l’air pour impressionner Zeinullah et ses deux collègues. “Ils nous disent de ne pas bouger et de nous emmener vers des iPhones et autres téléphones plus chers.

Mais Zeinullah n’est pas dupe. “J’ai grandi dans la guerre (il vient d’Afghanistan, NDLR), J’ai immédiatement reconnu qu’il s’agissait de balles à blanc.» Avec un sang-froid à toute épreuve, il attend que ses ravisseurs aient le dos tourné une seconde et, avec ses collègues, ils obtiennent des bâtons qu’il garde habituellement derrière le comptoir. Un autre collègue jette un tabouret vers les voleurs qui ne demandent pas de repos et s’enfuient. Il a appelé la police qui est venue compiler les informations et a pris des empreintes digitales dans le magasin.

Réunion des commerçants

En quatre ans dans le quartier, Zeinullah a été braqué « deux ou trois fois », et il commence à en avoir assez. «J’ai besoin de plus de sécurité. Je travaille sans arrêt, je dois payer un loyer, des cotisations, des impôts, je travaille pour rien. Et si en plus j’ai peur, comment veux-tu que je continue à travailler ? Parce que tout le monde n’a pas son sang-froid, une rencontre est prévue dans quelques jours entre commerçants locaux pour trouver des solutions et des moyens de se faire entendre.

Un braquage digne d’un « Hollywood Blockbuster » à Bruxelles

De son côté, Zeinullah envisage deux solutions très différentes. La première est de se renseigner sur les permis d’armes, pour le jour où le bâton ne suffira plus. La seconde est de relancer l’économie locale. « Avant, ici, il y avait beaucoup plus d’entreprises et donc beaucoup plus de personnes qui travaillaient, notamment grâce à une importante communauté juive. Ils sont partis, des entreprises ont fermé, des gens ne travaillent plus et cherchent un moyen facile de gagner de l’argent.… »

 
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