L’Espagne condamne le raid de la police équatorienne contre l’ambassade du Mexique à Quito et appelle au « respect du droit international »

L’Espagne condamne le raid de la police équatorienne contre l’ambassade du Mexique à Quito et appelle au « respect du droit international »
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Des Mexicains manifestent devant l’ambassade d’Équateur à Mexico, le 6 avril 2024. Youri Cortez / AFP

L’Espagne a condamné dimanche 7 avril la descente de police menée par les autorités équatoriennes contre l’ambassade du Mexique à Quito pour arrêter l’ancien vice-président équatorien accusé de corruption Jorge Glas, qui s’y était réfugié, et a appelé à « respect du droit international ».

« L’entrée forcée dans l’ambassade du Mexique à Quito constitue une violation de la Convention de Vienne de 1961 sur les relations diplomatiques. Nous appelons au respect du droit international et au retour de l’harmonie entre le Mexique et l’Équateur, les pays frères de l’Espagne et les membres de la communauté ibéro-américaine.”a déclaré le ministère espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares Bueno, dans un communiqué.

La Convention de Vienne de 1961 prévoit que les ambassades et consulats “sont inviolables”. Mais elle souligne également qu’ils ne doivent pas être utilisés d’une manière ” incompatible “ avec des fonctions diplomatiques et consulaires.

Le Mexique a accordé vendredi l’asile à Jorge Glas, réfugié dans son ambassade à Quito depuis le 17 décembre et faisait l’objet d’un mandat d’arrêt pour corruption présumée de la part de la justice équatorienne.

Quito a décrit cette décision comme“illégal”a dénoncé un « abus des immunités et privilèges » accordés à l’ambassade et ingérence dans ses affaires intérieures. “Jorge Glas a fait l’objet d’une condamnation exécutoire et d’un mandat d’arrêt délivré par les autorités compétentes”a commenté le ministère équatorien de la Communication.

L’octroi de l’asile à M. Glas, vendredi, intervient au lendemain de la décision de l’Équateur d’expulser l’ambassadeur du Mexique à Quito, à la suite des critiques du président mexicain sur le déroulement de l’élection présidentielle équatorienne de 2023.

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Le Monde avec l’AFP

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