Même si les ossements du petit Émile ont été découverts samedi et formellement identifiés, de nombreuses questions restent en suspens. Les trois pistes envisagées par le procureur d’Aix-en-Provence sont la chute accidentelle, l’homicide involontaire ou le meurtre. Mais à ce jour, des analyses du crâne »je ne peux pas dire quelle est la cause du décès».
Mais pour Alain Bauer, professeur de criminologie, interrogé par BFMTV, «l’ordre des priorités a changé car au lieu d’étaler une enquête en fouillant des centaines de milliers d’heures de vidéos des péages environnants pour voir si l’enfant n’a pas été kidnappé, on est désormais dans une géographie plus fine. Au lieu de l’étaler, on va concentrer les éléments de l’enquête et avoir des éléments plus précis au fil des heures. Et dans l’ordre des probabilités, qui ne sont en rien des vérités, celle de l’accident reprend une place plus prépondérante que les autres. Mais il faut encore attendre les confirmations. Nous ouvrons et fermons les portes, comme cela se produit dans ces enquêtes.»
Mort du petit Emile : ce que l’on sait de la découverte des ossements de l’enfant
Le lavoir de la rue principale du Haut-Vernet a toujours suscité de nombreuses interrogations.
Faut-il privilégier à ce stade la thèse accidentelle ? Ce vendredi, un expert a proposé un autre point de vue…
»Si la trace s’arrête, cela signifie que l’individu dont émane l’odeur a été déplacé ou n’est plus en contact avec le sol.», a expliqué à nos confrères de 20minutes.fr, Barbara Ferry, spécialiste des odeurs humaines au centre de recherche en neurosciences de Lyon.
Le lavoir de la rue principale du Haut-Vernet a toujours suscité de nombreuses interrogations. C’est là que la trace d’Emile s’est soudainement perdue et que le travail des enquêteurs a commencé, dans cette petite rue escarpée du Haut-Vernet qui passe devant la maison des grands-parents maternels du petit garçon. Un lavoir en bord de route comme il y en a beaucoup dans cette région montagneuse.
Que s’est-il passé devant ce point d’eau où Émile semble avoir disparu, à seulement une soixantaine de mètres de la maison familiale ? Là où les trois chiens Saint-Hubert de la gendarmerie nationale, dotés d’un odorat très développé, se sont arrêtés net lorsqu’ils ont suivi l’odeur du petit garçon, dans les heures qui ont suivi sa disparition. Dans le jargon, on dit qu’ils ont marqué.
La présence d’Émile devant ce lavoir du Haut-Vernet, le 8 juillet, est une quasi-certitude tant l’odeur de ces chiens est fiable. Par ailleurs, deux voisins affirment avoir aperçu le petit garçon déambulant dans cette rue en pente qui mène au cœur du hameau, où se trouve la petite église Saint-Martin du Haut-Vernet.
Quelle heure était-il ? Probablement entre 17h15 et 18h12, heure…
Disparition d’Emile : voici pourquoi le dernier témoin ayant vu le petit garçon n’a pas donné l’alerte et culpabilise aujourd’hui Mort d’Emile, l’échec des chiens renifleurs ? « L’odeur des enfants laisse moins d’indices et la canicule diminue leurs facultés »
