Condamné à 18 ans de prison pour 15 viols et agressions sexuelles, le 29 mars, Salim Berrada, plus connu sous le nom de « violeur de Tinder », a décidé de faire appel de son jugement, rapporte Le Parisien.
Salim Berrada campe sur ses positions : il se dit innocent. Par l’intermédiaire de ses avocats Irina Kratz et Ambroise Vienet-Legué, le photographe franco-marocain annonce sa décision de faire appel. Il sera de nouveau jugé, cette fois devant une cour d’assises.
Le procureur de la République a requis 19 ans d’emprisonnement avec interdiction de séjour sur le territoire français. La Cour l’a condamné à un an de moins, estimant que l’accusé avait un « modus operandi avéré » mettant l’accent sur le « caractère particulièrement organisé » des faits et un « caractère sériel de ces crimes et délits », a déclaré le président de la Cour, Thierry. Fusina.
La justice a estimé que l’accusé présentait un risque sérieux de récidive puisque malgré sa mise en examen, le photographe avait repris son mode opératoire dès sa libération en 2019.
En effet, le natif de Casablanca a proposé à ses victimes rencontrées sur le site de rencontre « Tinder » une séance photo dans son domicile parisien, où il leur a proposé avec insistance un verre d’alcool. Certaines femmes affirment avoir été droguées.
Selon le procès, il a utilisé un modus operandi bien rodé et a également drogué ses victimes avec de la MDMA. Malgré ses dénégations, les preuves et témoignages à son encontre se sont accumulés, révélant un profil narcissique et une addiction à la séduction.
