VIDÉO – Ukraine, Gaza… Ce qu’il faut retenir de l’interview exceptionnelle d’Antony Blinken sur LCI

VIDÉO – Ukraine, Gaza… Ce qu’il faut retenir de l’interview exceptionnelle d’Antony Blinken sur LCI
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De passage à Paris, le secrétaire d’État américain a accordé une interview à LCI ce mardi 2 avril.

Antony Blinken a reçu Darius Rochebin à la résidence de l’ambassade des Etats-Unis.

Retrouvez ses déclarations les plus marquantes, sur la guerre en Ukraine et sur la situation à Gaza.

Suivez la couverture complète

Israël et le Hamas en guerre

Le chef de la diplomatie américaine était à Paris ce mardi, où il a notamment rencontré son homologue, Stéphane Séjourné, au Quai d’Orsay. Parlant couramment le français, Antony Blinken a accordé une interview à Darius Rochebin pour LCI entièrement dans la langue de Molière, que vous pouvez entendre dans la vidéo ci-dessus. Deux sujets ont naturellement occupé l’essentiel des débats, la guerre à Gaza et le conflit en Ukraine, dont TF1info vous résume ici les principaux points.

« C’était une obligation pour Israël de répondre »

“Notre objectif est la création d’un Etat palestinien” a réaffirmé le secrétaire d’État américain. Antony Blinken a rappelé que telle était déjà la position américaine avant le raid meurtrier du Hamas du 7 octobre, et qu’il semblait déjà “très loin” à ce moment là. En revanche, il semble écarter la proposition de plusieurs dirigeants européens de reconnaître par avance un État palestinien. « Ce qui est important, c’est qu’il y ait un véritable accord entre Israéliens et Palestiniens »il a estimé, « pas un accord appliqué unilatéralement par un autre pays ». « Comment vivre avec le Hamas et le danger permanent qu’il représente ? C’était une obligation pour Israël de répondre »a-t-il insisté, réitérant le droit d’Israël à se défendre.

Blinken appelle Israël à la réserve

Le chef de la diplomatie américaine a toutefois émis des réserves quant au traitement des populations civiles. « La manière dont Israël répond est également importante »se souvient-il. « Ce que nous avons vu avec la perte de vies d’enfants, de femmes, d’hommes, qui se retrouvent au milieu de cet affrontement, les dégâts sont terribles ». Il a également estimé que l’aide humanitaire n’est pas suffisante pour la population civile et représente une nécessité immédiate.

Blinken ne croit pas à une victoire de la Russie en Ukraine

“Cela n’arrivera jamais”. Le secrétaire d’État américain est convaincu que le « Le désir de Poutine« prendre Kiev et « pour anéantir tout le pays » ne se produira jamais. Il a rappelé que la ligne du président américain Joe Biden n’avait jamais changé : “Soutenir l’Ukraine, mais éviter une guerre avec la Russie”. Antony Blinken a également réaffirmé que « Il n’y aura pas un seul soldat américain sur le sol ukrainien »la possibilité d’une confrontation directe avec la Russie étant pour lui une question de sécurité nationale américaine.

Il a en revanche réaffirmé sa foi dans l’OTAN, dont il estime qu’elle perdurera quel que soit le résultat des prochaines élections américaines – le candidat Donald Trump ayant menacé de ne pas intervenir si des membres de l’alliance étaient attaqués. Antony Blinken estime également que “Poutine n’a aucun intérêt à élargir le conflitet surtout pas vers un pays de l’OTAN »rappelant le caractère automatique de « l’article 5 », qui garantit la solidarité des pays membres. « Un centimètre, voire un millimètre » Une incursion russe dans un pays de l’OTAN déclencherait une réaction de l’alliance atlantique, a-t-il promis.

Vers un cessez-le-feu ?

Quant à un cessez-le-feu en Ukraine, qui signifierait une annexion de facto de vastes territoires ukrainiens par la Russie, Antony Blinken a réaffirmé que les États-Unis ne pousseraient pas Kiev au compromis. « Quelle que soit leur décision, nous les soutiendrons »a-t-il assuré.

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Une poignée de main Poutine-Biden est-elle possible un jour ? Sans envisager explicitement une telle hypothèse, le secrétaire d’État américain a rappelé que c’est la politique menée qui décide de la réaction américaine, et non celui qui la mène. Et si cela change, rien n’empêche de reprendre les discussions.


F.Se Commentaires recueillis par Darius Rochebin

 
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