Une lettre codée du XVIIe siècle révèle le secret de la disparition du roi pirate

Un archéologue marin et un chasseur d’épaves britannique lèvent le voile sur le mystère le mieux gardé de l’histoire de la piraterie, celui de l’un des plus célèbres pirates anglais : Henry Avery.

Publié le 04/01/2024 10:21

Mise à jour le 04/01/2024 10:22

Temps de lecture : 2 minutes

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Une gravure de 1878 montre le navire du pirate Henry Every poursuivant celui de l’empereur moghol de l’Inde. (GETTY IMAGES)

Au XVIIe siècle, il était surnommé le roi des pirates : Henry Avery, né orphelin, qui aurait choisi la voie de la piraterie par vengeance lorsqu’un gouverneur lui avait volé son héritage. En 1695, avec 160 hommes à son service, Henry Avery réalise le braquage le plus lucratif de l’histoire des pirates, celui du navire de l’homme le plus riche du monde, l’empereur moghol de l’Inde Aurangzeb et se retrouve à la tête d’un trésor colossal. Il devient alors le criminel le plus recherché de son époque, mort ou vif. Mais il disparaît à jamais, ou presque.

Car, dans un livre publié mardi 2 avril, intitulé Le Roi Pirate : Les Étranges Aventures d’Henry Avery, Sean Kingsley, archéologue marin, et Rex Cowan, chasseur d’épaves, lèvent le voile sur le mystère le mieux gardé de l’histoire de la piraterie. Comme le raconte GardienHenry Avery est sans aucun doute le pirate « à qui ont été dédiés le plus de livres, de poèmes et de pièces de théâtre ». Mais le secret de sa disparition résidait dans une lettre codée, signée “Avery le pirate”, daté de 1700, quatre ans après sa disparition. Cette lettre relie Avery à l’un des premiers grands réseaux d’espionnage, qui aurait inclus Daniel Defoe, l’auteur de Robinson Crusoé, et Thomas Tenison, l’archevêque de Cantorbéry.

Cette lettre était restée oubliée, mal classée dans les archives écossaises, mais son authenticité ne laisse guère de doute. On découvre qu’Henry Avery, dont on disait tantôt qu’il était mort sans le sou dans le Devon, tantôt s’enfuyait à Madagascar, était en réalité entré au service du roi Guillaume III d’Angleterre, comme espion, après avoir échangé une partie de son butin en échange de une grâce royale. Ce qui montre, comme l’écrit Céline, que « tout ce qui est intéressant se passe définitivement dans l’ombre » et qu’il faut souvent attendre très longtemps avant de connaître la véritable histoire des hommes.

 
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