Qui sont les nouveaux baptisés pour Pâques 2024 ? – .

Qui sont les nouveaux baptisés pour Pâques 2024 ? – .
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Cette année encore, le nombre de catéchumènes augmente, confirmant une tendance établie depuis une dizaine d’années. Jeunes, ruraux, issus d’un milieu non croyant… Qui sont les futurs baptisés la nuit de Pâques 2024 ?

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Le Saint-Esprit souffle où il veut, et cette année encore, il l’a fait avec générosité pour les catéchumènes. En 2024, ils seront 7 135 adultes et au moins 5 000 adolescents à recevoir le baptême la nuit ou le matin de Pâques, selon les chiffres du Service national de la catéchèse et du catéchuménat (SNCC). C’est 30% de plus qu’en 2023, année déjà exceptionnelle puisqu’une hausse de 28% a été constatée par rapport à 2022. Si cette hausse se confirme dans toutes les tranches d’âge, les jeunes sont les plus concernés. Plus d’un tiers des futurs nouveaux baptisés ont entre 18 et 25 ans. Sans compter les adolescents : leur nombre a même bondi de plus de 50 % par rapport à 2023. Par ailleurs, la part des lycéens augmente également, même si les collégiens restent plus nombreux.

De plus en plus de ruraux se font baptiser

De plus en plus jeunes, les baptisés en 2024 viennent aussi de plus en plus des campagnes. Si encore seulement 29% d’entre eux sont issus des zones rurales, c’est le diocèse de Saint-Claude, dans le Jura, qui enregistre pourtant la plus forte augmentation de catéchumènes dans toute la France : 8 catéchumènes en 2023 contre 27 en 2024, soit plus de 200 % dans un an!

De plus en plus jeunes, de plus en plus souvent issus des campagnes… Une tendance de fond bien illustrée par le diocèse de Digne, en Provence. Pas moins de 14 adolescents y sont en route vers le baptême, alors même que le diocèse ne compte que deux lycées. « Beaucoup posent des questions sur des thèmes profonds et discutent entre eux », explique Catherine Chevalier, directrice du SNCC. Il y a un aspect collectif, mais il n’est pas superficiel car le catéchuménat permet une vraie maturation dans la réflexion. » Une surprise que les évêques ne savent pas expliquer mais qui suscite chez eux l’émerveillement.

Le profil des catéchumènes évolue également sous d’autres aspects, notamment celui des origines familiales et religieuses. Même si 61 % d’entre eux sont issus de la tradition chrétienne, de plus en plus de nouveaux baptisés sont issus de familles non croyantes. Cette année, ces derniers représentent même un quart des catéchumènes, alors qu’ils n’étaient que 11% des nouveaux baptisés en 2023.

« Une joyeuse surprise »

Face à tant de dynamisme, l’observateur est tourmenté par une question : comment expliquer cette incroyable vitalité du catéchuménat ? Si l’on pouvait croire que la forte augmentation des catéchumènes ces dernières années était le résultat du rattrapage de la baisse des baptêmes pendant le Covid, les chiffres de cette année pointent vers une autre piste. «Cette hausse est bien une tendance de fond», confirme Catherine Chevalier. Il s’agit plus d’un effet rebond du Covid que d’un rattrapage. » Parmi les personnes qui demandent le baptême, le Covid a même été le point de départ de leur parcours. «Pour beaucoup, ce fut un moment de réflexion très important, notamment en raison de la solitude et des inquiétudes sur les questions existentielles», explique le directeur du SNCC. Ils indiquent que la foi était une ressource à cette époque. »

Mais il ne faut pas oublier que les raisons de tant de conversions restent pour la plupart mystérieuses. « Il est difficile de répondre à la question pourquoi », répond Catherine Chevalier. On ne peut pas l’expliquer complètement, les évêques parlent d’une « joyeuse surprise », qui n’a pas nécessairement de lien avec l’action pastorale ». « Dieu arrive le premier, sourit-elle, c’est souvent le résultat d’un appel intérieur. » Cet appel intérieur s’entend lors des rencontres, notamment avec les prêtres, mais aussi à travers la beauté du patrimoine religieux. « Une croix dans une fête, la lumière à travers les vitraux, le silence et l’atmosphère de paix dans les églises sont souvent évoqués », rapporte Catherine Chevalier. En suscitant la curiosité, la quiétude ou encore le sentiment de dépassement, ce riche patrimoine continue mystérieusement d’œuvrer à la rencontre avec Dieu. Ces témoignages de nouveaux baptisés sont autant sources d’émerveillement qu’appel à une véritable exigence pour l’Église : celle d’accueillir et d’accompagner du mieux possible ces nouveaux enfants de Dieu, pour être dignes de ce fabuleux don du Ciel. .

 
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