« La crise du logement n’est pas un problème d’offre et de demande »

Urbaniste, architecte et ancienne rapporteuse spéciale de l’ONU pour le droit à un logement convenable, Raquel Rolnik assure que la financiarisation du logement, amorcée dans les années 1970, est la seule responsable de la crise qui sévit aujourd’hui « partout dans les villes ».


Article réservé aux abonnés




Chef adjoint du département économie

Par Amandine Cloot

Publié le 25/03/2024 à 16h02
Temps de lecture : 7 minutes

De visite à Bruxelles pour lancer la chaire interuniversitaire BSI-citydev.brussels dédiée cette année aux conséquences de la spéculation immobilière, a partagé la Brésilienne Raquel Rolnik avec Le soir sa vision de la crise du logement. Un problème « global » et surtout « urbain », selon elle. Pour le spécialiste, il est impératif de mettre la fonction sociale de nos logements au centre des politiques publiques et d’encadrer fortement les acteurs comme Airbnb.

La financiarisation du logement a fait monter les prix des terrains et des bâtiments à des niveaux inaccessibles par rapport aux revenus de la majorité des populations locales.

On a récemment parlé d’une crise du logement en Europe et en Belgique, notamment à Bruxelles. Quelles sont selon vous les origines de cette crise ?



Cet article est réservé aux abonnés

Accédez aux informations nationales et internationales vérifiées et décryptées
1€/semaine pendant 4 semaines (sans engagement)

Avec cette offre, profitez de :
  • Accès illimité à tous les articles éditoriaux, fichiers et rapports
  • Le journal en version numérique (PDF)
  • Confort de lecture avec publicité limitée
 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV Les pertes en vies humaines s’accélèrent dangereusement avec le réchauffement climatique
NEXT En Géorgie, près de 20 000 opposants pro-européens se sont rassemblés contre le projet de loi sur « l’influence étrangère »