Chez les rongeurs soumis à un programme structuré d’exercices aérobiques, les scientifiques ont observé :
une réduction significative des enchevêtrements de tau (-63 % par rapport aux rats sédentaires), des plaques amyloïdes (-76 %) et de l’accumulation de fer (-58 %) ; une réduction de l’inflammation cérébrale due à la mort cellulaire ; une meilleure communication entre les cellules cérébrales.
« La maladie d’Alzheimer est une maladie neurodégénérative évolutive sans remède connu, qui touche des millions de personnes dans le monde », rappellent les auteurs. « Même si l’on sait que l’exercice physique réduit le déclin cognitif, les mécanismes cellulaires à l’origine de ses effets neuroprotecteurs sont restés jusqu’à présent insaisissables. Cette recherche met en valeur le potentiel de l’exercice aérobique comme pierre angulaire des stratégies de prévention de la maladie d’Alzheimer. » Des recherches sont déjà en cours pour confirmer ces résultats chez l’homme.
Qu’est-ce qu’une activité « aérobie » ?
Une activité en zone aérobie est d’intensité modérée. C’est le cas de la course à pied lente ou du vélo par exemple. Lors de ce type d’activité vous pourrez par exemple parler. C’est donc un effort que vous pouvez soutenir assez longtemps. Ce type d’activité utilisera entre 65 % et 80 % de votre fréquence cardiaque maximale.
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Source: Destination Santé
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