MONTRÉAL — Si la cigarette fait partie du quotidien de nombreux fumeurs depuis plusieurs années, il n’est jamais trop tard pour tenter de mettre fin à cette dépendance, même après plusieurs tentatives, a déclaré le directeur général par intérim du Conseil québécois du tabac et de la santé. (CQTS).
«Dès qu’on commence à arrêter, on constate rapidement déjà une amélioration de la santé cardiovasculaire, puis de la réduction des risques de maladie», a rappelé Dominique Claveau, alors que débutait dimanche la 48e Semaine pour un Québec sans tabac.
«[Il ne faut] n’arrêtez jamais d’arrêter, même si nous avons essayé trois fois, quatre fois, cinq fois, et que nous n’avons pas réussi, peut-être que la prochaine fois ce sera la bonne », a-t-elle insisté.
Cette année, le CQTS a décidé de se concentrer sur l’impact que peut avoir le tabagisme sur la vie des proches des fumeurs. «Nous sommes tous touchés par le fait que quelqu’un fume et nous craignons pour sa santé», a déclaré Mme Claveau.
Et penser à ses proches est parfois le petit coup de pouce dont ont besoin les fumeurs pour arrêter de fumer, alors que certains témoignent qu’ils le font pour voir grandir leurs petits-enfants ou pour ne plus être essoufflés lorsqu’ils jouent au hockey avec eux. their children, she mentioned.
-Cependant, la « force de l’addiction » peut rapidement prendre le dessus sur ces résolutions. « Ce n’est souvent pas un manque de volonté, c’est vraiment que la dépendance à la nicotine est si forte qu’il peut être difficile pour le fumeur d’arrêter », a admis Mme Claveau.
Selon les plus récents chiffres du CQTS, environ 12,5 % des Québécois fument. Même s’il reste encore un long chemin à parcourir pour passer sous la barre des 10 %, cela représente tout de même une baisse de près de 3,5 % depuis 2020.
Afin d’atteindre cet objectif, le directeur général par intérim de l’organisme espère que l’accès au produit « disponible à tous les coins de rue » sera encore limité et que les taxes augmenteront pour rendre la cigarette moins accessible.
Elle a également rappelé la possibilité de recourir aux services d’aide gratuits et confidentiels de J’ARRÊTE, qui offre un accompagnement en ligne, par téléphone ou en personne.