“François Damiens is not so shy”

“François Damiens is not so shy”
“François Damiens is not so shy”
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Compte tenu de votre expérience avec les Belges, si on vous demandait de résoudre un conflit entre Flamands et Wallons, quel personnage choisiriez-vous : Jacquouille ou Astérix ?

« Ni l’un ni l’autre. C’est trop complexe. Résoudre un problème historique entre Charles Quint et Charles le Téméraire est compliqué. Comme entre Flamands et Wallons !

Le personnage du Dr Béranger dans votre nouveau film est-il lui aussi compliqué et complexe ?

« Il doit tout gérer avec douceur et un sourire superficiel, mais en restant très manipulateur. J’ai souvent joué aux pères sans filtre, mais ici, c’est tout le contraire : tout est subtil et mesuré. Une joie. “

Avez-vous consulté de vrais psychanalystes ou fait des recherches pour rendre votre rôle crédible ?

« Je suis resté fidèle à ce que j’en pensais moi-même, en interne. Il doit rester éloigné de ses émotions, mais ici, il n’y parvient pas. C’est un psychologue qui, en fin de compte, aurait lui-même – même besoin d’un psychologue !

Comment s’est passée votre collaboration avec Baptiste Lecaplain, alias Damien Leroy, ce patient particulièrement anxieux et invasif ?

« Cette jeune génération de trentenaires est fantastique. Ils apportent tous une belle dynamique, pleine de fraîcheur et de passion, pour toucher le public tout en s’amusant. De films comme « Les Profs », « Babysitting 2″ ou le premier « Qu’est-ce qu’on a fait ? », j’ai pris l’habitude de partager la scène avec cette nouvelle génération. C’est fascinant.

En quoi l’humour des jeunes d’aujourd’hui diffère-t-il de celui des générations précédentes ?

« Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de différences. Ils apprécient les mêmes choses. Sinon, ils ne seraient pas aussi heureux de tourner avec moi (rires) ! La transmission continue. A l’époque, je ne me sentais pas si différent de Poiret, Serrault ou encore Jacqueline Maillan. Et aujourd’hui, je ne trouve pas que cette nouvelle génération soit très différente de moi.

Après tant d’années à faire rire les autres, qu’est-ce qui, personnellement, vous fait vraiment éclater de rire ?

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« Le rire ne peut pas être contrôlé. C’est ça qui est magnifique. Alors, je ris simplement quand c’est drôle ! »

Comme les caméras cachées de notre compatriote François Damiens, qui montrent à quel point l’humour repose sur une performance bien jouée ?

« Oui, ils sont fantastiques ! C’est un sujet de rire. On dit qu’il est timide de nature, mais je ne pense pas. J’ai joué avec lui. C’est une personnalité !

Pensez-vous que l’expérience théâtrale a encore une place essentielle dans la consommation cinématographique, ou est-elle de plus en plus réservée aux blockbusters ?

« Toute l’industrie du cinéma revient en salles. Les producteurs ont perdu beaucoup d’argent avec les plateformes.»

Et vous, avez-vous changé vos habitudes de spectateur ?

« J’aime aller au théâtre, mais je le fais rarement car la notoriété complique un peu les choses. Je perçois le cinéma différemment à cause de mon métier, mais je regarde des films tous les jours. Tant que c’est bon, j’aime tous les genres. J’aime particulièrement les histoires qui ont un peu de substance, où l’on parle de personnes ou de personnages.

Vous êtes sur scène au théâtre depuis trente ans. L’idée de les réprimer vous tourmente l’esprit ?

« Non, je n’y pense pas pour le moment. Au théâtre, il faut avoir envie de jouer longtemps. Ce n’est pas mon cas pour le moment. Je n’aime pas la routine qui s’installe et c’est très compliqué pour les producteurs de monter une pièce qui ne serait jouée que sur une courte période. Le cinéma, quant à lui, est un métier d’énergie. C’est là que je me trouve.

 
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