Impossible de rester assis longtemps
Commence ainsi une longue série de rendez-vous chez différents gynécologues, à Metz, Nancy, Paris, avec l’application de bandelettes qui ne la soulageront en rien. Au contraire. Cela augmente sa souffrance psychologique et physique.
Elle ne peut pas rester assise longtemps, a des douleurs constantes, a des problèmes d’évacuation ou craint une obstruction.
« Je ne suis pas le seul à avoir subi les conséquences de ce type d’opération qui consiste à appliquer des bandelettes pour entretenir le système urinaire et éviter des pertes involontaires. C’est aussi un sujet difficile à aborder qui nous isole. » Elle est suivie par deux centres de douleur. Rien n’y fait. Elle attend toujours la liste des centres experts en France qui en « réalité sont inexistants » selon elle.
“Je pensais que j’étais le seul alors que nous sommes 1 000 en France”
C’est grâce à un reportage en 2024 sur France 3 qu’elle découvre l’existence du groupe « Balance ta Bandelette » et toutes les victimes de complications dues à ce type d’intervention. «J’ignorais ce scandale. Je pensais être la seule victime alors que nous sommes 1 000 en France. »
Cette association a été créée pour soutenir les victimes d’implants de renforcement pelvien et/ou d’incontinence urinaire. Elle promeut la recherche et défend les droits des patients. Elle soutient les personnes et lutte contre la pose de ces implants. Grâce à ce lien, elle a appris l’existence du Dr Veronikis de Saint-Louis dans le Missouri (États-Unis), le… seul établissement à opérer et retirer ces supports en plastique, responsables de la douleur.